Jocelyne Refesse, candidate à la municipale partielle de Saint-Paul le 27 septembre, vit de certitudes : proximité et changement. Cette enfant “de la mobilité” a bâti son projet pour Saint-Paul sur une utilisation optimale des structures existantes dans les quartiers et la construction d’infrastructures structurelles pour “densifier la vie des quartiers”, si nécessaire.
En terme de développement économique, l’ex-militante socialiste s’interroge sur le déséquilibre des budgets entre les hauts et les bas de Saint-Paul. “Si on investit 100 euros dans les hauts, il faut faire de même dans les bas”.
Selon elle, ce déséquilibre se retrouve dans la vie des écarts. “Il n’y a plus de bus dans les hauts à partir de 17 heures”, regrette l’ex-conseillère municipale. “Cela n’avantage ni ceux qui n’ont aucun moyen de transport, ni le tourisme”.
Lors de son discours hier, Jocelyne Refesse a également insisté sur “la mise en place d’une nouvelle gouvernance”. La candidate de gauche veut devenir pionnière en la matière. “Nous devons instaurer un dispositif de contrôle des actions du maire et du conseil municipal, à chaque fin d’année par exemple”.
Jocelyne Refesse propose par ailleurs qu’une projet soutenu par un millier de citoyens (pétition) puisse être voté par le conseil municipal. Elle en dit plus sur la vidéo.