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Jean-Paul Virapoullé: « Il y a une place pour Camatchy »

« Je suis en pré-retraite« , commence par dire, non sans humour, Jean-Paul Virapoullé. Cela dit, tout porte à croire que l’intéressé se sent partant pour les municipales de 2014. Ce n’est pas l’inéligibilité prononcée à l’encontre d’Eric Fruteau qui va lui faire perdre sa prudence, tout le moins dans son discours. « Je continue mes consultations« , admet […]

Ecrit par LG – le dimanche 21 avril 2013 à 07H02

« Je suis en pré-retraite« , commence par dire, non sans humour, Jean-Paul Virapoullé. Cela dit, tout porte à croire que l’intéressé se sent partant pour les municipales de 2014. Ce n’est pas l’inéligibilité prononcée à l’encontre d’Eric Fruteau qui va lui faire perdre sa prudence, tout le moins dans son discours.

« Je continue mes consultations« , admet l’intéressé très sobrement. Plus bavard sur son successeur à la mairie de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé ne mâche pas ses mots. « Le maire souffre d’un large discrédit auprès de la population ». Ce n’est pas tout, Eric Fruteau ferait preuve « d’arrogance »,  Jean-Paul Virapoullé parle également d’une « distance qui s’est créée par rapport à la population« . « Cela me conforte dans ma démarche« , explique celui qui confirme avoir rencontré Didier Robert, une fois, il y a quelques semaines.

« Il y a une place pour chacun, il y a une place pour Camatchy« , élude-t-il, en référence au vieux contentieux qui l’oppose au conseiller régional Serge Camatchy, membre de son équipe saint-andréenne à l’époque.

« Nous n’allons pas nous courtiser éternellement. La décision arrivera. Ca va se décider dans l’année« , ajoute Jean-Paul Virapoullé en fin connaisseur des campagnes électorales.

Le 15 mars déjà, Serge Camatchy précisait un peu plus ses intentions en annonçant que l’UDI avait proposé, au niveau national, son investiture pour Saint-André. Les prochains tours de table et autres « consultations » tenteront de minorer les divergences du passé pour l’élaboration d’une liste de droite et du centre unie face à un PLR décapité.

 

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