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Jean-Jacques Vlody (PS) demande des “infos” à Nassimah Dindar

Le conseiller général socialiste a apostrophé la présidente du Conseil général, hier lors de la Commission permanente. Le vice-président socialiste Jean-Jacques Vlody a voulu savoir pourquoi les 1.000 postes créés n’ont pas été pourvus par les bénéficiaires, c’est-à-dire les ex-salariés de l’ARAST.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le mardi 19 janvier 2010 à 07H20

“C’est inadmissible que nous n’ayons pas encore mis en œuvre, une décision prise en assemblée plénière”, s’est étonné Jean-Jacques Vlody. Cette position a surpris la présidente. “Je ne comprends pas cette remarque, Jean-Jacques, tu as les infos sur ce point”.

“Madame, j’ai les infos que l’on veut bien me donner”, a répondu du tac au tac le vice-président. “Comment se fait-il qu’on ne sache pas combien de contrats ont été signés, qu’il y a des aides à domicile qui font une conférence de presse sur ce sujet ?”

Cet échange qui a surpris les conseillers généraux de l’opposition, n’a semble-t-il pas rassuré Jean-Jacques Vlody. Il a fait parvenir un communiqué à la presse dans lequel il demande : “la pleine application dans les plus brefs délais, de la décision de la séance plénière du 16 décembre 2009 relative à l’ARAST”.

Voici le texte intégral du communiqué de Jean-Jacques Vlody :
“Face à la situation de grave détresse matérielle et humaine dans laquelle se trouvent les familles des ex-employés de l’ARAST, la Commission Permanente du 18 janvier 2010 a décidé du versement d’une aide financière de 1 000 euros.

Pour Jean Jacques Vlody, la situation des ex-employés de l’ARAST est de plus en plus inacceptable et insoutenable.

C’est d’abord une catastrophe sociale  avec la disparition de leur association et donc de leur outil de travail, causant un traumatisme dans le monde associatif du secteur médico-social.

De plus, les AGS, le Conseil général et le Pôle Emploi qui ont des lectures juridiques divergentes se renvoient la prise en charge de ces ex-employés de l’ARAST.

Au-delà de cet imbroglio juridique, Jean Jacques Vlody dénonce la non-application du droit commun par les AGS concernant les indemnités de licenciement.

Par ailleurs, Jean Jacques Vlody dénonce également l’évolution dramatique de la gestion humaine de ce dossier.

Aussi, au-delà de la recherche de responsabilités dont il ne faudrait surtout pas s’exonérer, Jean Jacques Vlody a demandé, lors de la Commission permanente de ce 18 janvier 2010, la pleine application dans les plus brefs délais, de la décision de la Séance plénière du 16 décembre 2009 relative à l’ARAST.

Suite à la liquidation de l’association, il a été décidé, pour 3 mois renouvelables 1 fois, le recrutement par le Conseil Général, de 1 000 agents sociaux, 15 rédacteurs et 5 attachés pour assurer la continuité des prestations servies à nos concitoyens les plus vulnérables”.

 

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