Jean-François Lebon, un Réunionnais à la tête de la police à La Réunion
Jean-François Lebon, un Réunionnais, sera le nouveau directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). C’est une première. Ayant reçu un avis favorable hier soir de la part de la Commission administrative paritaire, il remplacera ainsi Pierrette Gunther Saës. Le Crefom (Conseil représentatif des Français d’outre-mer) avait soutenu sa candidature et affirmé que « le Réunionnais remplit […]
Ecrit par . – le mardi 01 juillet 2014 à 07H40
Jean-François Lebon, un Réunionnais, sera le nouveau directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). C’est une première.
Ayant reçu un avis favorable hier soir de la part de la Commission administrative paritaire, il remplacera ainsi Pierrette Gunther Saës.
Le Crefom (Conseil représentatif des Français d’outre-mer) avait soutenu sa candidature et affirmé que « le Réunionnais remplit toutes les conditions administratives et présente toutes les garanties et qualités professionnelles pour un tel poste« . Le collectif GPX974, mais aussi Patrick Lebreton, député-maire PS de Saint-Joseph se sont aussi associés au lobbying, ce qui n’a pas plu à certains.
Le commissaire divisionnaire, DDSP adjoint, était le bras droit de Pierrette Gunther-Saës qui s’envole vers Strasbourg dans le rôle de chargée de mission auprès du Parlement européen.
Le député Patrick Lebreton s’est félicité de cette nomination dans un communiqué :
« Aujourd’hui, je prends acte avec satisfaction de la nomination de Jean-François Lebon au poste de directeur départemental de la police nationale. Cette promotion d’un Réunionnais au poste de numéro 1 de la police n’allait pas de soi. Au contraire, il a fallu batailler pendant 5 semaines pour que cette nomination légitime et attendue par tous devienne réalité. En ma qualité de député auteur du rapport sur la régionalisation de l’emploi, j’ai du lever des freins administratifs et porter aux plus hauts niveaux ce message très clair : les Réunionnais ne peuvent plus être exclus, à la Réunion, des postes de direction.
Si les défaites sont orphelines, les victoires sont disputées. Je tiens donc à préciser que j’ai mené ce combat avec comme principal soutien celui du Préfet de la Réunion. Je tiens à le remercier pour le travail discret et efficace qu’il a voulu mener à mes côtés.
Je salue la décision prise par le gouvernement, qui marque une victoire du politique sur l’administratif.
Cette victoire, je le souhaite, en appellera d’autres.
Travailler pour la régionalisation de l’emploi, c’est aussi travailler à l’émergence et à la promotion d’une élite locale, dont la compétence à exercer sur son territoire les plus hautes responsabilités sera enfin reconnue. Ce travail se poursuivra, avec tous ceux qui veulent que la Réunion aille de l’avant. «