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Jean-Claude Fruteau: « Il s’agit de protéger les stations-services »

Suite à sa rencontre avec le Président de la République ce lundi, Jean-Claude Fruteau, député de La Réunion, maire de Saint-Benoît et président de la délégation Outre-mer à l’Assemblée, annonce que "la France va intervenir" sur les quotas sucriers et répond aux stations-services en grève. "J'ai retrouvé la même qualité d'écoute que j'ai toujours connu chez François Hollande", dit-il.

Ecrit par SH – le mardi 10 décembre 2013 à 15H42

Invités à échanger à propos de sujets concernant les départements d’Outre-mer, Jean-Claude Fruteau, président de la délégation Outre-mer à l’Assemblée, Serge Larcher, président de la délégation Outre-mer au Sénat et Georges Patient, président de l’intergroupe parlementaire des Outre-mer, ont été reçus par François Hollande et Victorin Lurel ce lundi. Pour Jean-Claude Fruteau, les points majeurs évoqués, à savoir l’agriculture et les carburants, ont été entendus par le Président de la République. « Il a une grande capacité d’écoute et d’assimilation et est une des personnalités politiques à mieux connaître les situations des Outre-mer », assure le député.

Alors que les stations-services sont en grève ce jour à La Réunion et aux Antilles, Jean-Claude Fruteau tient à rassurer les gérants: « Il ne s’agit pas d’augmenter le prix de l’essence, ni de supprimer des emplois. Il s’agit de protéger les stations-services ».

Il y aurait, selon lui, un manque d’information à propos du décret et un besoin de concertation entre tous les acteurs concernés, pas seulement les pétroliers. « Il faut arrêter de passer par les pétroliers pour faire comprendre l’impact du décret aux stations. Il ne faut pas oublier que les marges de certains pétrolier atteignent 28%, c’est exorbitant ».

Concernant le recul de la fin programmée (en 2017) des quotas sucriers européens à 2020, « la France va intervenir pour l’obtenir », assure Jean-Claude Fruteau. « Nous ne sommes pas opposés à l’aboutissement des quotas, qui sont contradictoires avec les règles du commerce, mais nous avons besoin de temps pour que la filière s’y adapte », ajoute-t-il. Un délai supplémentaire serait par exemple nécessaire pour avoir davantage de débouchés dans les pays européens, grâce à un label réunionnais. « Aujourd’hui, on dit « sucre ou rhum des départements d’Outre-mer » mais La Réunion a les plus grands centres de recherche dans ces filières et donc une valeur ajoutée qui doit être reconnue ».

 

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