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Jean-Bernard Hoarau attend ses emplois-verts

Jean-Bernard Hoarau est candidat sur le 4ème canton du Tampon. Celui qui n'a pas obtenu l'investiture de l'UMP et de la "Réunion en Confiance" était ce matin devant le Conseil régional, à Saint-Pierre. Il veut savoir quelle suite sera donnée à sa demande d'emplois verts.

Ecrit par Lilian Cornu – le jeudi 10 mars 2011 à 16H44


Jean-Bernard Hoarau, candidat sur le 4ème canton du Tampon, était ce matin devant l’antenne Sud du Conseil régional avec sa suppléante et quelques militants.

Alors que la « Région-Réunion » communiquait récemment sur « sa politique emplois verts », Jean-Bernard Hoarau s’impatiente sur la demande qu’il a formulé pour que 91 contrats soient mis à disposition de « l’association des petits tamponnais ruraux ».

Cette association, dont l’objet est de promouvoir la culture et les loisirs, vise également à soutenir des actions en matière d’environnements, de propreté et d’embellissement. Elle fonctionnait de 1997 à 2000 et a été récemment « réactivée » afin de développer des projets comme la réalisation d’un « circuit de découverte environnementale et touristique sur les berges de la rivière »  mais aussi de « nettoyer les sentiers existants, reboiser et mettre en valeur la flore ». Selon le candidat aux cantonales, alors que sa demande a été faite le 20 décembre 2010, il n’a toujours pas reçu de réponse : « On ne m’a pas encore dit ‘non’ mais je n’ai pas de réponse, je m’impatiente », précise t-il.

C’est donc à nouveau les emplois verts qui font l’actualité, sur fond de campagne électorale puisque Jean-Bernard Hoarau, militant UMP, se présente sous l’étiquette « divers  droite » ([lire notre article]urlblank:http://www.zinfos974.com/Jean-Bernard-Hoarau-annonce-sa-candidature-au-Tampon_a25689.html?preview=1 ).

« La Réunion économique en panne « 

Avec Maurice Hoarau (candidat et conseiller général sortant sur le Tampon 2), les deux hommes ont évoqué ce matin « une Réunion économique en panne ». Ils ont également abordé l’épineux sujet de l’assainissement et du traitement des déchets. Selon eux, les sites d’enfouissement seront saturés d’ici trois ans et « il faut dès-à-présent trouver des solutions ». Jean-Bernad Hoarau a notamment envisagé la création d’une compagnie maritime pour envoyer les déchets vers l’Afrique du Sud ou la métropole.

 

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