Cela a failli très mal se terminer, le 12 mars dernier à Saint-Jo.
Jean-François Patinie est un violent qui ne supporte pas que l’on se mettre en travers de sa route et de ses désirs. Qui plus est, il fantasme à n’en plus pouvoir. C’est ainsi qu’il a des vues sur sa jeune voisine mais cet amour apparemment à sens unique le sape de l’intérieur. Drogues et alcool n’améliorent pas le tableau.
Qu’importe, il la veut ! Mais voilà, Johan se met en travers de sa route et lui fait de l’ombre dans le cœur de la belle. Ce qui est une conclusion du seul prévenu car il n’y a rien entre Johan et la demoiselle convoitée par l’autre malade. Si Johan est souvent chez elle, c’est qu’il n’a pas de chez lui. C’est une amie et c’est tout.
Le 12 mars, un peu avant minuit, Patinie se planque tout près de chez l’objet de sa convoitise. A l’intérieur, une petite fête a été organisée pour l’anniversaire de Johan. Lorsque tout le monde s’en va, Patinie attend que son concurrent supposé sorte lui aussi et sans crier gare, lui porte des coups de couteau.
Difficile après ça de nier la préméditation mais l’individu persiste à affirmer :
« Non moin la pas pique à lu en promier. C’est lu la commencé, moin la trape couteau pou défende à moin ! »
Le drame, c’est son casier judiciaire plein comme un œuf d’autruche : 13 condamnations (à 40 ans) pour vols, vols aggravés, vols avec violence, trafic de stupéfiants.
L’autre point contre lui est que sa victime a été hospitalisée, a subi une ITT de 10 jours et qu’une expertise sera nécessaire pour déterminer l’étendue exacte des dégâts causés par Patinie.
A noter que le prévenu est arrivé à grandes en jambées après la fin des débats pour entendre sa condamnation : 30 mois de prison dont 18 avec sursis. Il a écouté la sentence et est reparti aussi sec, sourire aux lèvres, sans comprendre que les gendarmes lui feront une petite visite de courtoisie sous peu.