Jean-Paul Virapoullé repart pour un tour contre ce qu’il faut bien appelé son meilleur “ennemi”. Le sénateur a rappelé les multiples combats qu’il a mené “pour La Réunion et Paul Vergès pour l’autonomie”. Il a lancé plusieurs piques en direction de Paul Vergès : “Je n’ai planqué personne à la vingt-et-unième place” ou “Paulo ruine pa nou, alé reposé”. Une conclusion qui n’a pas plu “à ma femme présente dans la salle”, a tout de suite remarqué le sénateur.
Lors de son préambule, le parlementaire est également revenu sur la désunion de la liste de droite. “Paris a envoyé un baroudeur, imposé une liste à la classe politique de droite. Nous n’avons pas baisser pavillon car chaque fois qu’un accord politicien vient de Paris, nous savons comment cela se termine”.
Y-a–t-il eu un lien de cause à effet, toujours est-il que l’union a volé en éclats à droite. Didier Robert conduit une liste, Jean-Paul Virapoullé a la sienne, Margie Sudre et René-Paul Victoria ont choisi de ne plus se présenter. Les ressentiments qu’a entraînés cette situation, ne semblent pas avoir détruit toute communication entre les deux hommes si l’on en croit le sénateur.
“Il n’y a pas de rupture entre Didier Robert et moi. Il fait sa liste, je fais la mienne puisque l’on a pas pu s’entendre. Le peuple va trancher et en fonction du verdict démocratique, nous ferons une majorité d’idées au deuxième tour, je l’accueillerais bien volontiers sur la liste”, a expliqué Jean-Paul Virapoullé.
