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JB. Caroupaye: « Je respecte… mais il ne faut pas qu’on soit en rupture de carburant »

« Je roule. J’ai encore un peu de carburant…« , indique Jean-Bernard Caroupaye, contacté ce matin. Le président de la FNTR (Fédération Nationale des Transporteurs Routiers de la Réunion) reste serein suite à l’annonce de grève des gérants des stations-service. Il affirme respecter les mouvements de grève, mais soumet toutefois un petit bémol à celui qui devrait […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 29 janvier 2014 à 09H58

« Je roule. J’ai encore un peu de carburant…« , indique Jean-Bernard Caroupaye, contacté ce matin. Le président de la FNTR (Fédération Nationale des Transporteurs Routiers de la Réunion) reste serein suite à l’annonce de grève des gérants des stations-service.

Il affirme respecter les mouvements de grève, mais soumet toutefois un petit bémol à celui qui devrait débuter demain : « Que les gérants des stations-service fassent leur grève mais il ne faut pas qu’on soit en rupture de carburant« , s’inquiète le transporteur, « car déjà que nous ne travaillons pas beaucoup... »

« D’un côté, il y a 500 emplois à maintenir, de l’autre plus de 800.000 personnes qui ont besoin de souffler« 

Il poursuit: « Mais que pense la population des propositions de Lurel? On ne lui a pas encore demandé son avis. Je rappelle que ce qu’il se passe aujourd’hui n’est que la continuité des derniers mouvements engagés par les transporteurs concernant le prix des carburants et la notion de transparence. Quoi qu’il en soit, les pétroliers se remplissent encore les poches« .

Jean-Bernard Caroupaye estime que la population devrait avoir le choix de payer plus ou moins cher, selon les stations-service, dans le cadre d’une libéralisation des prix. Et à la question, mais que fait-on de l’emploi dans les stations? Il répond: « J’entends cet argument mais il faut faire des choix. D’un côté, il y a 500 emplois à maintenir, de l’autre plus de 800.000 personnes qui ont besoin de souffler« , conclut-il.

 

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