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J-F Fraumens interpelle l’Etat sur l’application de la « Garantie jeune » à la Réunion

A en croire Jean-François Fraumens, président de l’association départementale contre l’exclusion et la précarité, la « Garantie Jeunes » a dû mal à être mise en place à la Réunion. Pour lui, beaucoup de jeunes se retrouvent sur la touche. « On a interpellé la préfecture pour la garantie jeunes. La Réunion entre difficilement dans ce dispositif, car […]

Ecrit par JD – le mardi 25 février 2014 à 16H21

A en croire Jean-François Fraumens, président de l’association départementale contre l’exclusion et la précarité, la « Garantie Jeunes » a dû mal à être mise en place à la Réunion.

Pour lui, beaucoup de jeunes se retrouvent sur la touche. « On a interpellé la préfecture pour la garantie jeunes. La Réunion entre difficilement dans ce dispositif, car on privilégie les jeunes désœuvrés, délinquants et pas inscrits au Pôle Emploi. La Réunion est quand même un département pilote. Or il y a beaucoup de laissés pour compte« , regrettait-il avant son entrevue avec le sous-préfet chargé de la cohésion sociale, Ronan Boillot.

Après plus d’une heure d’échange, le président de l’association départementale contre l’exclusion et la précarité est ressorti satisfait de l’écoute attentive du sous-préfet et des annonces faites.

« Ce dispositif a été mis en place pour 1.839 jeunes. Il est là pour servir ces jeunes en grand difficulté. Pour les autres, il existe des dispositifs spécifiques« , explique-t-il. Principal point abordé, la position de l’ARML (Association régionale des missions locales de la Réunion) qui pouvait, selon lui, refuser des dossiers. « Le sous-préfet m’a bien dit qu’il n’était pas possible qu’il refuse des dossiers. C’est une commission indépendante (On retrouve au sein de cette commission l’Etat, la Région, le Département…) qui est chargée de statuer pour choisir les jeunes et en aucun cas l’ARML. Car beaucoup de jeunes se retrouvaient désœuvrés après avoir vu leur dossier refusé« , poursuit-il.

« Aujourd’hui nous avons eu la garantie que les dossiers seraient bien traités« , se félicite-t-il.

Pour rappel, notre île a été choisie par le gouvernement pour être territoire pilote de ce « RSA jeune » pour les moins de 25 ans. Un dispositif censé sortir cette frange de la population particulièrement concernée par le chômage – près de 60% des moins de 25 ans sont au chômage à la Réunion, un record en Europe – et leur permettre de toucher une allocation mensuelle de 450 euros en contrepartie d’engagement précis. A la clé, une perspective de réinsertion dans le monde du travail grâce à diverses formations professionnalisantes.

 

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