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Internet: L’écart de prix avec la métropole reste important

Rien de nouveau sous le soleil. Les prix pratiqués dans le secteur des télécommunications dans les départements et régions d’Outre-mer sont toujours largement plus élevés qu’en métropole. Et si l’écart tend à se résorber, le chemin est encore long avant de parvenir à rattraper notre retard. C’est le bilan que dresse l’ARCEP (Autorité de Régulation […]

Ecrit par – le vendredi 26 juillet 2013 à 17H20

Rien de nouveau sous le soleil. Les prix pratiqués dans le secteur des télécommunications dans les départements et régions d’Outre-mer sont toujours largement plus élevés qu’en métropole. Et si l’écart tend à se résorber, le chemin est encore long avant de parvenir à rattraper notre retard. C’est le bilan que dresse l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) dans son dernier rapport. Ce dernier servant de référence au comparateur de tarifs, letamis.fr.

Suite à l’annonce récente du gouvernement français et de l’ARCEP du lancement d’une consultation sur le déploiement de la 4G dans les territoires ultra-marins, la société letamis.fr a présenté un dossier mettant en exergue les différences de qualité et de prix des services « Télécom » entre la métropole et les territoires ultra-marins.

« Pour un forfait mobile similaire, un Français des territoires ultramarins paye, en moyenne, 105 euros de plus par an qu’un Français de métropole. Et plus de 178 euros pour un abonnement Internet similaire« , confirme le comparateur d’abonnements Internet, Téléphone, TV et Mobile. Il faut compter entre 39,90 et 49,90 euros pour qu’un abonné ultra-marin bénéficie de l’offre triple play (ADSL+TV+Téléphone). On peut le voir à partir des tableaux (ci-dessous), la différence existe aussi entre les territoires ultra-marins.

Nous sommes encore loin des engagements de continuité territoriale numérique portés par le gouvernement et l’ARCEP. Les attentes des résidents de France ultra-marine restent insatisfaites, et les demandes d’opérateurs, tels Mobius, se répètent pour déployer de nouveaux réseaux mobiles à prix concurrentiels.

« D’après l’ARCEP, cet isolement numérique s’explique par le coût élevé du déploiement et de l’exploitation des réseaux sur ces territoires. La complexité de leur topographie, leur isolement géographique, la faible densité de population, la fréquence des accidents climatiques et une végétation dense seraient en cause. Pourtant certaines régions de France métropolitaine, comme le Jura, comportent des caractéristiques similaires et bénéficient malgré tout de réseaux de qualité et d’abonnements à prix raisonnable« , rappelle-t-on chez letamis.fr.

Jean-Baptiste Huguenin, expert en télécoms chez letamis.fr, ne peut que constater les écarts qui existent entre la métropole et les territoires ultra-marins. Illustration forte, celle des territoires comme Saint-Pierre et Miquelon ou Saint-Martin qui sont limités à un seul réseau mobile et doivent payer jusqu’à 75 euros par mois pour un abonnement Internet.

L’enjeu est toujours aussi fort pour les institutions qui doivent pouvoir « favoriser la construction des réseaux fixes et mobiles permettant à tous d’utiliser les services de télécommunication et qui soutiennent l’économie numérique« , rappelle en conclusion l’expert.

 

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