Insultes, humiliations, menaces, maltraitances, escroquerie… C’est ce qui est reproché au Comité Miss Ronde Réunion et plus particulièrement à la présidente, Annie-Claude Cerveaux, suite à l’élection qui s’est déroulée en août dernier.
Menacées de poursuites judiciaires et traitées de « sales grosses » ou de « paquebots », certaines filles auraient subi des maltraitances tout au long de leur aventure au sein du concours Miss Ronde 2015.
Selon Penda Diallo, partenaire de l’événement, plusieurs filles se sont plaintes auprès d’elle: « Les candidates sont jeunes et vulnérables et n’ont parfois pas confiance en elles, explique Penda Diallo. Donc il leur a fallu du temps pour avouer qu’elles étaient maltraitées par la présidente du comité et les autres organisateurs. Ensuite, si elles voulaient démissionner, elles étaient traitées de grosses vaches et menacées de poursuites judiciaires où d’avoir à indemniser le comité. Certaines candidates de 2011 se plaignent encore aujourd’hui ».
L’une d’entre elles, une candidate de cette année, confirme que ce sont les plus jeunes qui auraient été visées par la présidente. « Elles avaient trop de pression, affirme-t-elle, comme pendant les chorégraphies où elle les insultait et leur disait qu’elles ne savaient pas danser, qu’elles en étaient incapables ». Selon cette ancienne candidate, les reproches se faisaient à longueur de journée, même leur page Facebook « ne leur appartenait plus ». « On ne pouvait plus rien mettre ou dire, tout lui déplaisait », ajoute-t-elle.
« La manipulation, le manque d’entre-aide, l’absence de joie », pour cette candidate, auraient conduit une des candidates à créer une autre association du type Miss Ronde, mais cette fois « plus respectueuse ».
La présidente du comité, Annie-Claude Cerveaux, a préféré, pour le moment, ne pas apporter de précisions.