Nos deux articles « [Quelques révélations sur Stéphane Maillot, le 3ème co-président de l’ombre de l’université]urlblank:http://www.zinfos974.com/Quelques-revelations-sur-Stephane-Maillot-le-3eme-co-president-de-l-ombre-a-l-universite_a105311.html » et « [Les preuves des magouilles de Stéphane Maillot, le représentant de l’UNEF à l’université]urlblank:http://www.zinfos974.com/Les-preuves-des-magouilles-de-Stephane-Maillot-le-representant-de-l-UNEF-a-l-universite_a105385.html » commencent à faire des remous sur les campus du Moufia et du Tampon. Et les langues se délient.
Nous avons été contactés par plusieurs étudiants qui tenaient à nous faire part de ce qu’ils savaient. Et nous avons pu en convaincre un de nous raconter, de façon anonyme, vous comprendrez aisément pourquoi, les dessous de cette filière qui, il y a encore peu, était unanimement appréciée par les professionnels de la presse à la Réunion. Il n’y a pas à dire, les choses ne sont plus ce qu’elles étaient…
Nous publions ce courrier ci-dessous en respectant la volonté d’anonymat de son auteur.
Pierrot Dupuy
« Nous sommes plusieurs à avoir commencé la filière Info/Comm dès la licence. Une filière où on nous a clairement vendu du rêve (promesse d’embauche à la fin de notre master, construction d’un réseau professionnel, soutien des professeurs en toutes circonstances).
Aujourd’hui, le taux de réussite du Master est bien en deçà de ce qu’il était il y a quelques années.
Alors qu’en première année de master, il n’était aucunement question de la réalisation d’un mémoire, nous nous sommes retrouvés face à l’obligation d’en rédiger un en l’espace de quelques mois. Une aberration qui nous a bien sûr tous conduits à l’échec (personne n’a eu au dessus de 9,5/20).
Cette filière auparavant vendue comme « professionnelle » s’est transformée en un embryon de filière purement universitaire, avec les aléas qui vont avec cette transformation bancale.
Cerise sur le gâteau : au début de l’année, M. Idelson nous assure qu’il a tout fait pour nous garder des enseignements professionnels. Mais que le budget étant ce qu’il est, difficile de faire autrement. Du côté du SIUN (où nous avions nos cours pro : réalisation audio-visuelle et autres enseignements avec des intervenants TV, radio), les dirigeants nous ont assuré que M. Idelson avait tout fait pour étouffer leur présence au coeur de la filière Info/Comm. Difficile de démêler le vrai du faux, mais cela montre bien le manque de communication (et de confiance) entre professeurs et étudiants.
Chose encore plus délirante : Alors que les rendus de mémoire approchent, deux directeurs de mémoires ont brusquement quitté le navire. L’une, pour démission, l’autre s’envole pour Paris. Sans même un mail pour en avertir l’ensemble des étudiants. Actuellement, plusieurs personnes ayant suivi la filière depuis la licence, ont rendu un mémoire plus ou moins complet, un rapport de stage, et n’ont pas eu leur master. Et jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont pas l’ombre d’une explication.
De mon côté, j’ai un emploi, mais ce n’est pas grâce à Info/Comm. Même si c’est une filière que j’ai intégrée et suivie de bout en bout, je ne la recommanderais nullement ».