La nuit a été agitée. Hier soir, après les séances de brûlages tactiques, le nord, le sud et l’est étaient contenus. Les efforts étaient alors concentrés sur la zone sud-ouest. A ce jour plus de 2.677 hectares ont été parcourus par le feu.
En début de soirée, un vent tourbillonnant s’est levé avec des rafales à 60 km/h : le feu a alors franchi la route forestière des tamarins à 7 endroits. Par ailleurs, cette évolution défavorable a nécessité le déménagement du poste de commandement qui a été réinstallé à Petite France.
En début de nuit, les flammes ont atteint le chemin de Vaudeville. Une exploitation agricole a été touchée et une maison brûlée.
43 personnes ont dû être évacuées : 1 centre équestre, 3 fermes et 1 gîte (dont la ferme en partie brûlée) dans le secteur du chemin des cryptomérias et chemin de vaudeville.
Des équipes de sapeurs-pompiers se sont alors mises en protection des habitations qui ont été évacuées. Les personnes évacuées ont été hébergées au gymnase de Saint-Leu. Aucune victime n’est à déplorer. A partir de 1h du matin le vent a cessé et la situation s’est calmée; demeuraient de flammèches et des points chauds, mais pas de feu virulent.
Le front sud et le front est n’ont pas évolué. En revanche le feu au piton des orangers, qui avait été traité hier toute la journée par hélicoptère bombardier d’eau et groupement d’intervention feu de forêt, ce qui avait permis de le contenir en fin d’après-midi, à repris sous l’effet du vent. Hier soir un front de flammes de 2500 m était observé. Ce matin la situation s’était stabilisée sur cette zone.
Moyens engagés :
Face à la situation, de nouveaux moyens ont été dépêchés sur place : 6 fourgons pompe tonne légers (FPTL), véhicules adaptés aux feux d’habitations, sont répartis sur Vaudeville.
Personnel engagé :
Suite à l’arrivée des 172 personnels métropolitains supplémentaires, plus de 600 personnels seront engagés face au feu, quand 350 personnels (FAZSOI, ONF, SDIS, agents de communes et employés d’associations soutenues par le conseil régional) seront eux engagés en soutien opérationnel. Environ 50 gendarmes assurent par ailleurs le contrôle de la zone et l’enquête judiciaire.