En novembre 2011, une jeune femme porte plainte pour viol. Alors qu’elle était en boîte de nuit et en état d’ébriété, elle reçoit des avances d’Anthony C., 23 ans, un pompier venu en renfort de métropole pour l’incendie du Maïdo.
Les faits sont requalifiés en agression sexuelle imposée sur une personne vulnérable par le juge d’instruction, c’est sur cette base que le tribunal correctionnel de Champ Fleuri a condamné hier le jeune homme à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, une peine qui correspond aux réquisitions du parquet.
Pour la partie civile, la condamnation est satisfaisante car le satut de victime de la plaignante a été reconnu. En revanche, Me Emmanuelle Choukruon-Hermann, avocate de la défense, qui avait plaidé la relaxe, fera certainement appel.