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Incendie au Maïdo : « Tout le monde craignait cette date anniversaire »

« On va finir par croire que c’est un jeu ». Doudou, gérant de la table d’hôte du même nom au Maïdo est encore sous le choc. Pour la troisième année consécutive, un incendie se déclare au Maïdo. Là, le départ de feu s’est déclaré en amont du gîte des Tamarins, sur la route forestière. « Tout le […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 05 octobre 2012 à 17H22

« On va finir par croire que c’est un jeu ». Doudou, gérant de la table d’hôte du même nom au Maïdo est encore sous le choc. Pour la troisième année consécutive, un incendie se déclare au Maïdo. Là, le départ de feu s’est déclaré en amont du gîte des Tamarins, sur la route forestière. « Tout le monde craignait cette date anniversaire au Maïdo », indique-t-il. « Là, on est reparti dans la crainte et le doute », précise le restaurateur. Il dit même avoir eu « des frissons » en entendant le départ de feu signalé à la radio, alors qu’il sortait de son cours de cuisine et allait chercher son fils à l’école.

Les habitants de Maïdo ne se sont « pas encore remis » de l’incendie de l’année dernière. Aujourd’hui, beaucoup de commerces se demandent s’ils vont poursuivre leur activité. « Je suis au bord de la fermeture même si j’ai une bonne clientèle », indique Doudou, qui précise que « plusieurs commerces ont mis la clé sous la porte après l’incendie de 2011 ».

Pourtant, selon Doudou, les gendarmes et les agents de l’ONF « ont fait de nombreux contrôles en forêt et on se sentait en sécurité. Je vais trois fois par semaine en forêt et tout le monde était systématiquement contrôlé. Sauf qu’on ne peut pas être partout tout le temps », reconnaît le gérant de la table d’hôte.

Mais Doudou s’inquiète plus pour son patrimoine et ses proches. « C’est ma forêt, c’est ma famille, c’est ma vie », assure-t-il avec émotion. « Ce qu’on craignait tous a fini par se produire (…). Pleins de gens vivent de cette forêt », ajoute-t-il, en soulignant « le magnifique travail » qu’ont fait les agents de l’ONF ces derniers mois, « ils ont tout nettoyé et rajouté des tables et des kiosques pour que les gens puissent pique-niquer ».

 

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