Ce matin, Claude Hoarau s’est félicité de la gestion de la crise « incendie » lorsque le feu était aux portes de la forêt domaniale des Makes. Dès le début de l’alerte, déclenchée par les autorités, la Mairie avait décidé de mobiliser des employés communaux via la mise en place d’un plan Orsec. Au total, 80 agents avaient été engagés dans la lutte contre l’incendie. Pour empêcher la propagation du feu, les agents communaux ont notamment contribué à mettre en place des pare-feu « en coordination avec les services de pompiers », précise le maire de Saint-Louis. La mise en place de ces pare-feu a nécessité de créer une piste de trois kilomètres au coeur de la forêt.
« Nous avons réagi en élu réunionnais pour préserver notre patrimoine », a souligné Claude Hoarau, qui considère que cette initiative « est, à mon sens, exemplaire ». Le maire s’insurge ici contre la réaction du Parc national qui a évoqué « un massacre dans une zone préservée et protégée », considérant que la zone défrichée est trop large.
Pour Claude Hoarau, la création de cette piste était indispensable afin de permettre aux pompiers d’accéder au feu : « Pour protéger la forêt, il faut qu’elle soit accessible », lance-t-il un peu désabusé. « Je pense qu’il faut mettre en place un dispositif permettant d’avoir dans cette forêt plusieurs retenues collinaires exclusivement réservées à la lutte contre l’incendie et que les sites soient accessibles par des pistes bétonnées, donc rapides, même s’il convient aussi de fermer ces pistes au grand public parce qu’on veut protéger la forêt elle-même », conclut le maire de Saint-Louis.