A la veille des municipales, le quotidien économique Les Echos a publié le palmarès des hausses en matière d’impositions locales. Si en 2013, les impôts locaux ont connu une certaine stagnation, la hausse est plus flagrante sur une période comprise entre 2007 et 2013, soit le temps d’une mandature.
En tête des villes où la moyenne annuelle a explosé on retrouve Paris, Rennes, Le Mans, Saint-Denis (93) et Marseille avec une fourchette de +4,3 à +4,7% pour la taxe d’habitation et de +4,8 à +9,4% pour la taxe foncière. Pour les besoins de leur article, Les Echos se sont appuyés sur une étude du Forum pour la gestion de villes qui a recensé les augmentations d’impositions locales dans les 41 premières villes et intercommnunalités françaises en 2013.
Par le biais de cette étude, on apprend que dans une vingtaine de villes le contribuable paie plus de 1.022 euros de taxe d’habitation et plus de 1.030 euros de taxe foncière. C’est le cas dans les deux plus grosses communes de la Réunion, Saint-Denis et Saint-Paul.
A Saint-Denis, les contribuables paient 1.103 euros en moyenne de taxe d’habitation, soit une hausse de 1,7% par rapport à 2012 et +2,8% entre 2007 et 2013. A Saint-Paul, la moyenne de la taxe d’habitation se situe à 1.067 euros, +1,7% par rapport à 2012 et +3,5% entre 2007 et 2013.
Mais ces augmentations ne sont pas le seul fait des municipalités. « La période a été marquée par un big bang fiscal, avec des transferts financiers d’une collectivité à l’autre« , rappelle le journal qui prévient les ménages français que de nouvelles augmentations pourraient avoir lieu dès le printemps 2014 et au plus tard en 2015.