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Imbroglio autour du cimetière de Petite-Île

L'unique cimetière de Petite-Île devrait être saturé d'ici trois années. Hier, la municipalité du Sud sauvage a lancé une enquête publique, sur un mois, concernant la révision du Plan d'occupation des sols (POS) et la réalisation d'un nouveau cimetière au lieu-dit "Terrain Café". Du côté de l'opposition soutenue par un comité d'agriculteurs et menée par Serge Hoareau, le choix du site ne serait pas approprié en raison de l'identité agricole du terrain.

Ecrit par Ludovic Robert – le jeudi 01 octobre 2009 à 16H15

« Nous ne saurions répéter les mêmes erreurs que nos prédécesseurs qui n’ont pas réussi depuis plus de 10 ans à trouver une solution pérenne« : cette phrase du maire de Petite-Île, Guito Ramoune, en dit long sur les oppositions politiques au sein de la commune du Sud sauvage. Dernier épisode en date, le choix d’un site dédié à la réalisation d’un second cimetière en lien direct avec une révision simplifiée du POS (Plan d’occupation des sols).

Depuis ce mercredi, une enquête publique sur la révision du POS et la réalisation d’un cimetière a débuté et devrait se terminer le 30 octobre prochain. Problème, l’opposition municipale et une poignée d’agriculteurs ne veulent pas entendre parler du site de « Terrain Café » pour la réalisation de cet espace. En cause, la perspective d’un déclassement d’un terrain agricole de 2 hectares en périphérie du centre-ville alors que l’actuel cimetière est situé sur le site de « Piton Calvaire ».

Un terrain qui a « l’avantage de lever de nombreuses contraintes…« 

En réponse à cette option retenue par l’équipe de Guito Ramoune, Serge Hoareau s’est directement adressé, par courrier, à la Chambre d’agriculture de la Réunion, à la Direction de l’Agriculture et des Forêts, au Département ou encore à la SAFER.

Visiblement conscient de la croissante pression foncière qui s’opère au sein de la commune, Guito Ramoune explique que ce nouveau site « sans être idéal, a au moins l’avantage de lever de nombreuses contraintes liées à la réalisation de ce type d’équipement« . Contraintes parmi lesquelles on retrouve un délai maximum de trois ans, l’indisponibilité d’espace constructible pour accueillir le cimetière, une date butoir fixée au 31 décembre et après laquelle il ne sera plus possible de réviser le POS et, enfin, une contrainte physique relative à la qualité du sol et à l’inclinaison du terrain.

Ayant opté pour un terrain situé en zone inondable, l’ancienne équipe municipale avait du revoir sa copie en s’orientant finalement vers une extension de l’actuel cimetière il y a trois ans. Mais cette extension avait été programmée sur un espace boisé classé…

 

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