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Ils veulent rallier Madagascar à la rame !

Rallier Saint-Gilles à Sainte-Marie…de Madagascar, et en ramant. C’est le défi que se lancent Fanch Landron, 37 ans et Olivier Bouchevreau, 34 ans. Les deux passionnés comptent entamer leur traversée de 750 kilomètres ce dimanche 18 octobre. « On s’attend à devoir emprunter des chemins de traverse, la ligne droite n’existe pas en navigation. On pourra […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 14 octobre 2015 à 04H00
Rallier Saint-Gilles à Sainte-Marie…de Madagascar, et en ramant. C’est le défi que se lancent Fanch Landron, 37 ans et Olivier Bouchevreau, 34 ans. Les deux passionnés comptent entamer leur traversée de 750 kilomètres ce dimanche 18 octobre.

« On s’attend à devoir emprunter des chemins de traverse, la ligne droite n’existe pas en navigation. On pourra reculer pour aller vers l’ouest dépendamment des vents et des courants. C’est pour cela qu’on prévoit d’y arriver en quinze jours » explique Fanch Landron.

Pour leur traversée, ils comptent sur leur bateau baptisé O-troubles. Le Rossiter-Yatch de sept mètres trente de long et deux mètres de large est idéalement adapté à ce type de traversée trans-océanique. Ce type de modèle a d’ailleurs déjà fait des séjours de cinq mois en solitaire dans l’atlantique. Construit en mousse et kevlar, il est insubmersible et auto-redressable. « Les moyennes qu’on a eu pour l’instant à deux avoisinent les quatre kilomètre-heure et huit kilomètre-heure en pointe » rapporte le navigateur.

Octobre : une fenêtre de tir idéale

Les deux hommes s’entraînent depuis deux ans. Une préparation sportive plutôt générale : course à pied, vélo, musculation et bien entendu rameur. L’occasion pour eux de tester leurs limites et préparer au maximum leur mental également. « Le moral doit être bon, on a été se mettre dans des conditions difficiles de fatigue, ça sera une expérience unique, il faut la vivre pour voir » explique Fanch Landron.

Au delà des difficultés jouant sur leur mental, ils anticipent cependant un certain nombre d’autres scénarios. « On s’attend à beaucoup de difficultés. Tout est calé au niveau technique, mais on aurait le désalinisateur qui pourrait faire faux bond. Au niveau humain, on pense aux douleurs, aux ampoules. Le gros problème serait une dépression ou un bateau qui nous percuterait. On peut anticiper avec le matériel : notre GPS avec balise satellite » .

La saison du départ n’a pas été choisie au hasard. Entre octobre et novembre, les alizées sont moins violentes et la saison cyclonique n’est pas encore engagée. Départ est donc prévu dimanche dès sept heures du matin au port de Saint-Gilles.

 

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