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Il est grand temps de diminuer l’usage des produits toxiques en agriculture

Selon les informations données dans la presse, 290 personnes ont déjà reçu, à la Réunion, une formation pour se conformer au plan Ecophyto 2018 qui vise à réduire l’usage des pesticides de 50 % d’ici 8 ans. Les écologistes ne peuvent que se féliciter de la diminution de l’emploi des pesticides en agriculture et il […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 19 août 2010 à 12H27

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Selon les informations données dans la presse, 290 personnes ont déjà reçu, à la Réunion, une formation pour se conformer au plan Ecophyto 2018 qui vise à réduire l’usage des pesticides de 50 % d’ici 8 ans.

Les écologistes ne peuvent que se féliciter de la diminution de l’emploi des pesticides en agriculture et il faut reconnaître qu’il y a fort à faire pour avancer dans cette direction. Un agriculteur bio faisait remarquer récemment à l’Entre-Deux que, pour le moment « les agriculteurs bio paient pour produire propre alors que les partisans de l’agriculture conventionnelle sont payés pour polluer« , allusion au fait que les agriculteurs biologiques doivent payer eux-mêmes, au moins une partie, de leur certification, quand les produits phytosanitaires et les engrais sont subventionnés.

Les Verts et Europe Ecologie Réunion demandent un changement radical des pratiques agricoles. Les pesticides sont des produits toxiques, souvent cancérigènes, et les agriculteurs en sont les premières victimes. Ces produits restent à l’état de traces, parfois conséquentes, dans les fruits et légumes ou dans les produits transformés et vont polluer les nappes d’eau souterraine, avec des risques pour la santé des consommateurs.

Les analyses montrent que les résidus de pesticides sont en augmentation dans les captages de l’île. Il serait donc nettement préférable de mieux aider le développement de l’agriculture biologique plutôt que de continuer de subventionner l’usage de produits toxiques en agriculture.

Il y a aussi un gros effort de recherche à entreprendre. En zone tropicale, deux problèmes particuliers se posent aux agriculteurs : le degré élevé d’humidité qui favorise les maladies cryptogamiques et l’absence de saison froide qui, dans les pays tempérés, élimine une bonne partie des parasites.

Des programmes allant dans le sens de la prise en compte des conditions climatiques tropicales particulières sont déjà prometteurs. Mais il faut que le pouvoir politique donne à la recherche agronomique des moyens à la hauteur des enjeux dans cette direction.

Avec seulement 0,2 % des surfaces consacrées à l’agriculture biologique contre, par exemple, 12 % en Suisse, la Réunion est très en retard.

Pourtant la demande est là, parce que les consommateurs réunionnais aspirent, comme les autres, à une alimentation saine et de qualité.
 
Pour Les Verts/Europe Ecologie La Réunion
 
Vanessa Miranville, Porte-parole Régionale
Vincent Defaud, Secrétaire Adjoint chargé des Elections

 

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