Hier, le tribunal correctionnel avait à se pencher sur une affaire qui aurait pu arriver tout droit aux Assises. Le 22 octobre 2009, un jeune homme de 29 ans avait immolé sa petite amie.
Le procès s’est ouvert, hier, sans la victime. Introuvable depuis une dizaine de jours, il a été question au début de l’audience de savoir s’il fallait reporter le procès, mais la présence de son avocat a été jugée suffisante pour traiter l’affaire.
Les faits ont donc été rappelés : Alors qu’ils sont en froid car le jeune homme suspecte une envie de sa concubine de revoir son ex, une dispute finit par éclater dans la voiture, tous deux sous l’emprise de l’alcool. Ils arrivent chez les parents de l’accusé où ils sont hébergés. Dans la chambre, la situation dégénère. Le jeune homme récupère une bouteille pleine d’un liquide inflammable et asperge la jeune fille qui se précipite vers la salle de bains pour se doucher. Mais rapidement, il lui lance son briquet allumé dessus et elle s’enflamme.
Il essaye alors d’éteindre le feu avec une couverture, c’est ce geste qui lui fait éviter le box des assises. Mais il refuse ce soir-là d’appeler les secours. C’est le père de l’accusé qui se rendra chez les gendarmes de Sainte-Rose le lendemain matin pour révéler les faits et la jeune fille sera conduite à l’hôpital dans un état grave.
Hier, le jeune homme a été condamné à six années d’emprisonnement par le tribunal correctionnel.