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IPR : « Caroupaye ? C’est un comique, assoiffé de pouvoir et ‘boucheur’ de route »

La guerre médiatique entre Jean-Bernard Caroupaye et les membres de l’IPR (Intersyndicale des professionnels de la route) continue d’alimenter les débats à quelques jours d’un rendez-vous au tribunal, prévu le 2 mai prochain. Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers ), a déposé un référé devant le tribunal de grande instance […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 26 avril 2013 à 11H36

La guerre médiatique entre Jean-Bernard Caroupaye et les membres de l’IPR (Intersyndicale des professionnels de la route) continue d’alimenter les débats à quelques jours d’un rendez-vous au tribunal, prévu le 2 mai prochain. Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers ), a déposé un référé devant le tribunal de grande instance de Saint-Denis pour contester l’élection du président de l’IPR qui s’est déroulée le 6 mars dernier à Saint-Denis.

Selon lui, l’un des membres du bureau, Louis Carpaye, représentant de la FNTV (Fédération Nationale des Transports de Voyageurs) à La Réunion, n’aurait aucun mandat pour être le représentant syndical de la FNTV. Ce qui rendrait l’élection caduque. Une accusation démentie ce matin par l’intéressé au cours d’une conférence de presse des membres de l’IPR.

« On est obligé ce matin d’organiser une conférence de presse pour l’avenir de La Réunion. Notre but est de montrer une nouvelle image du syndicalisme en mettant en avant le transport de marchandises et de voyageurs sans vouloir à tout prix bloquer les routes. On est là pour essayer de palier aux difficultés de notre corps de métier et répondre aux problèmes d’actualité« , expliquent en choeur Michel Allamèle, président de l’IPR, Hugues Atchy et Louis Carpaye. Les membres de l’IPR se déclarent « légitimes » car élus de manière « démocratique« . Et ils le répètent pour faire taire les accusations avancées par Jean-Bernard Caroupaye. « Derrière chaque responsable syndical il y a bien un corps de métier« , soulignent-ils.

Sur la polémique naissante concernant Louis Carpaye et sa position vis-à-vis de la FNTV nationale, ce dernier déclare attendre la décision du tribunal de grande instance de Saint-Denis (jeudi prochain ndlr). « Le document que produit Jean-Bernard Caroupaye est son document (un mail émanant d’un responsable de la FNTV au niveau national est stipulant que Louis Carpaye n’est pas le représentant de ce syndicat au niveau local ndlr)« , précise-t-il.
Même s’il reconnait ne pas y avoir « d’affiliation directe » entre la FNTV nationale et locale, la représentativité est « reconnue« . Mais de quelle manière ? « Je suis entré en contact avec la direction de la FNTV au niveau national qui m’a confirmé oralement que Louis Carpaye était bien le représentant au niveau local. J’attend la confirmation par écrit« , explique Me Julien Magamootoo, avocat représentant l’IPR.

b[« Caroupaye se bat pour lui et non pas pour les syndicats »]b

Pour l’IPR tout ce battage médiatique autour de l’élection à la présidence vient de la volonté de Jean-Bernard Caroupaye de vouloir prendre le pouvoir. « L’IPR (créée en 2008 ndlr) a été réactivée il y a un mois lors de l’élection. Lors du conflit de 2012, l’IPR n’était pas présente mais c’était l’IPRR (Intersyndicale des professionnels de la route de la Réunion) créée spécialement pour l’occasion et pour entretenir la confusion. A sa tête, il y avait Hugues Atchy (parti après les décisions de blocage de routes ndlr) et Jean-Bernard Caroupaye. Une démarche qui montre bien qu’il voulait absolument s’accaparer le pouvoir« , explique Louis Carpaye. Ce dernier souligne que l’IPR à l’époque s’était dissociée de ce mouvement et ne voulait pas « mettre le feu » alors que le climat social était « tendu« .

« Caroupaye se bat pour lui et non pas pour les syndicats. C’est un comique, assoiffé de pouvoir et boucheur de route« , lâche Michel Allamèle. Les mots sont forts. Et les membres de l’IPR le rappellent une nouvelle fois, ils ne descendront pas dans la rue en cas de conflit. « Aujourd’hui nous sommes respectés par les collectivités et l’Etat« , conclut Michel Allamèle.

Désormais, le bureau de l’IPR attend sereinement la décision du tribunal d’instance de Saint-Denis. Une affaire qui pourrait être renvoyée, le temps à l’IPR de pouvoir organiser sa défense. Mais d’ores et déjà, Me Magamootoo prévient : « Il y a de grande chance que le président du tribunal se déclare incompétent dans cette affaire« . Début de réponse le 2 mai prochain.

 

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