« Je trouve de toute manière que ces moyens arrivent bien tard. Les Réunionnais le savent. En une nuit 1.000 hectares ont été brûlés, c’était au départ qu’il aurait fallu des moyens aériens pour que le feu ne brûle pas sur presque 3.000 hectares.
Le crime a été commis par le pyromane mais ensuite il y a aussi les mesures qui n’ont pas été prises au moment où il aurait fallu les prendre.
Le ministre de l’Intérieur M. Guéant a cédé sous la pression des Réunionnais, des médias et des partis politiques en France.
Comment comprendre qu’à 19h (lundi 31 octobre, ndlr) on est toujours sur une position où le Dash n’est pas nécessaire et à 22h tout d’un coup, il y a une nécessité absolue ?
Mais il y a eu la volonté politique sans doute de ne pas porter secours à ce qui est le patrimoine de la Réunion. Combien de temps pour réparer cette grande cicatrice qu’il y a sur notre territoire ?
Si vous écoutez les membres du gouvernement et l’UMP de la Réunion, vous n’entendez parler que de « la polémique ». C’est un argument qui a été utilisé pendant que le pays brûlait. Nous, ce que nous demandions était raisonnable ».