Ce matin, les salariés du service restauration de l’hôpital d’enfants de Saint-Denis se sont déplacés en masse au tribunal de grande instance. La société SO Prestiles, délégataire de service pour la restauration collective de l’hôpital d’enfants (établissement géré par l’Association Saint-François d’Assises / ASFA), avait déposé deux procédures en référé, notamment pour demander la suspension du marché lié à la restauration.
Près de 40 salariés de cette société risquent d’être licenciés après le transfert de marché de la restauration collective vers une autre société. Pour l’avocat de la société SO Prestiles, les motifs d’annulation du nouveau marché sont nombreux. « On demande l’annulation du marché au motif qu’il ne répond pas aux règles de la commande publique« , explique Me Vincent Thévenet.
Pour l’avocat, il y a eu un manque d’égalité de traitement entre les candidats et un manque de transparence dans la procédure. Mais un problème arrive. L’actuel marché entre SO Prestiles et ASFA s’arrête au 31 août et le délibéré n’est attendu que le 2 septembre prochain. « Il n’y a pas eu de suspension du contrat jusqu’à la décision« , regrette Me Thévenet.
Une certaine inquiétude se lisait sur les salariés venus au tribunal ce matin. Quid de leur poste au 1er septembre prochain ? « On sera sur le lieu de travail ce lundi« , prévient Jean-Luc Résan, secrétaire adjoint de la fédération commerce et service à la CGTR. Car il reste la question de la reprise des salariés.
Mardi dernier (voir [ici]url:http://www.zinfos974.com/Saint-Denis-40-emplois-menaces-au-service-restauration-de-l-hopital-d-enfants_a75264.html ), la CGTR alertait sur le risque de voir 40 salariés laissés sur le carreau après le changement d’entreprises. « On a été reçu par l’ASFA, mais on nous a clairement expliqué que ce problème relevait des deux entreprises en charge de la restauration« , poursuit Jean-Luc Résan.
« Le problème de la reprise des salariés reste posé« , ajoute Me Vincent Thévenet. Selon la CGTR de nouvelles embauches auraient été faites alors même que des salariés risquent le licenciement, voir pour ceux en CDD leur contrat s’arrêter au 31 août.
Réponse du tribunal le 2 septembre prochain.