Le gouvernement a décidé de fixer ses objectifs pour les attributions de fréquences pour le haut et très haut débit mobile en Outre-mer. L’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) doit travailler sur un « cahier des charges » qui sera soumis à homologation par le gouvernement. L’objectif est de lancer les appels à candidatures « d’ici la fin de l’année« , a expliqué le gouvernement.
« Les nouvelles fréquences qui seront attribuées à La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy permettront aux opérateurs de télécommunications d’y offrir de meilleurs services à haut débit (3G) et, pour la première fois, de proposer à leurs clients du très haut débit mobile (4G)« , poursuivent les ministres de l’Economie, Emmanuel Macron, des Outre-mer, George Pau-Langevin et Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique.
Ce cahier des charges devra « permettre le développement rapide du très haut débit outre-mer » en proposant des offres « aussi » attractives qu’en métropole que se soit en terme de « service, couverture et prix« . Une action engagée par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère dans les départements d’Outre-mer. « Le cahier des charges devra assurer un niveau de concurrence satisfaisant, qui favorisera le développement de l’ensemble de la filière télécom locale, au service de l’activité et de l’emploi Outre-mer« , ajoute le gouvernement.
Ce développement du haut et très haut débit dans les Outre-mer répond à « une attente forte de la part des habitant et une opportunité pour ces territoires« , expliquent les ministres concernés. « Ces investissements constituent aussi un levier pour poursuivre l’aménagement numérique du territoire, un soutien à l’innovation, à l’activité économique, à la compétitivité et à l’emploi local« , poursuit le gouvernement.
Reste à attendre le cahier des charges de l’ARCEP et la validation du gouvernement.