Cyrille Hamilcaro a fait parvenir un communiqué suite à l’article paru dans le Journal de l’île d’aujourd’hui concernant le conseil municipal d’hier à Saint-Louis. Dans l’article du quotidien, titré « Saint-Louis : Le show d’Hamilcaro tombe à l’eau », le journaliste relate la séance du Conseil municipal d’hier, à la Rivière. Cyrille Hamilcaro serait venu pour demander le report de la séance au motif que les convocations à destination de l’opposition n’auraient pas été envoyées dans les délais.
“J’ai déjà fait annuler des délibérations au conseil général pour les mêmes raisons. L’ensemble des délibérations de ce conseil municipal seront annulées par le tribunal administratif avant le mois de décembre. Vous allez être obligé de rembourser les gens concernés par ces nouvelles mesures”, aurait, selon le Jir, déclaré la leader de l’opposition. Seulement le journaliste explique ensuite : « Mais Cyrille Hamilcaro faisait erreur. Il basait sa requête sur un délai de cinq jours ouvrés. Après un quart d’heure de tergiversations parmi les membres de la majorité, le salut venait du personnel administratif, tenant en main une preuve formelle : les textes de loi imposent un délai de cinq jours francs, et non ouvrés. Le conseil pouvait se dérouler en toute légalité puisque les courriers ont été postés le 9 juillet, soit six jours francs avant la séance. »
Seulement dans son communiqué, Cyrille Hamilcaro conteste s’être trompé et assure qu’il fera un recours « pour excès de pouvoir contre les délibérations votées en séance du 15 juillet ». Voici la communiqué de l’ancien maire de Saint-Louis :
« M. Cyrille Hamilcaro a quitté la salle du Conseil Municipal de Saint-Louis en argumentant les raisons juridiques de son départ.
Le maire de Saint-Louis et les comptes rendus du Conseil ironisent sur l’acte et les motivations de monsieur Cyrille Hamilcaro.
Cependant, force est de constater que monsieur Cyrille Hamilcaro ne s’avance pas de manière inconsidérée dans le domaine du droit administratif. Et, sur ce point de la légalité des convocations, l’argumentation suivante, qui va servir de base au recours pour excès de pouvoir contre les délibérations votées en séance du 15 juillet, donne entièrement raison à monsieur Cyrille Hamilcaro.
Il est dommage que les débats de fond cèdent trop souvent le pas à des polémiques sans bases juridiques. »