« Coupe pa z’herb sou’ nout pié » ; « emplois verts en colère, pour notre dignitié, tienbo ansamb », peut-on lire sur des pancartes et affiches. Inquiète pour la survie des emplois, la plateforme demande l’extension à La Réunion du protocole d’accord signé en Martinique, lequel prévoit notamment le maintien des contrats aidés sur la base du quota de 2016 avec le même taux de prise en charge au niveau de l’Etat.
« Le quota manquant représente 24.000 contrats. Le gouvernement a prévu de sanctuariser le quota 2017 pour l’année 2018, ce qui ferait environ 13.000 contrats, soit plus de 50% de baisse, on n’accepte pas », explique Brigitte Naze. La présidente de la plateforme rappelle que la caravane des emplois vert a sillonné l’île à la rencontre des communes. « Toutes nous ont donné leur soutien sauf celle de Saint-Denis qui a refusé de nous recevoir », indique-t-elle.
Une délégation doit être reçue par Annick Girardin à 10h45. Si les emplois verts n’en ressortent pas satisfaits, des actions « coup de poing » sont à prévoir, comme le blocage des routes.
Samuel Irlepenne sur place
À son arrivée, la ministre a pris le temps de discuter brièvement avec les manifestants :
« Elle est sensible à nos problèmes, ouverte à la négociation », s’est réjouie Brigitte Naze.