Ericka Bareigts, députée PS
Lorsque j’ai auditionné le Président de l’Autorité de la concurrence, Bruno Lasserre, avec la commission des affaires économiques le 4 décembre 2013, celui-ci s’est voulu rassurant. Il a soutenu que « le décret ne constitue pas une menace » et qu’il n’a « pas pour objectif d’étrangler les gérants ». Il n’y aura pas de remise en cause de notre modèle social : les 1 500 emplois des pompistes seront conservés.
Les discussions permettront de combattre les situations de monopole, de favoriser la transparence et de renforcer le pouvoir d’achat des Réunionnais.
Monique Orphé, députée PS
« Communiqué de presse : IGPOM-négociations carburants
Hier, les gérants de stations-services devaient entamer pour une seconde fois les négociations avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et le Ministère des Outre-Mer.
Cette réunion avait pour objectif de discuter des propositions d’amendements aux arrêtés de méthode mettant en œuvre les décrets du 31 décembre 2013. Cette réunion n’a pas abouti.
Je regrette que les négociations n’aient eu une fin favorable. L’appel à la grève illimitée, c’est prendre en otage la population et mettre en danger notre économie.
La transparence sur les prix des carburants a toujours été une revendication du consommateur et des politiques dans le but de lutter contre la cherté de la vie. Tout comme les mesures prises pour lutter contre les frais bancaires et les prix de la téléphonie, le décret carburant va dans ce sens, c’est-à-dire, briser les monopoles et obtenir une concurrence loyale au profit des consommateurs.
Je rappelle que ces arrêtés n’auront aucun impact sur la marge nette des gérants de stations-services et que seule la marge des compagnies pétrolières sera concernée.
Les gérants des stations-service et le gouvernement doivent rapidement reprendre le dialogue pour sortir de cette crise. Il y va de l’intérêt du consommateur réunionnais et plus particulièrement de son pouvoir d’achat. «