17 heures au Quotidien. L’ambiance est sereine du côté des grévistes. Une partie des locaux s’est transformée en lieu de rassemblement et d’échanges. Seules quelques marmites, orange et confiseries occupent les tables. Certains sont au téléphone, d’autres patientent à l’extérieur…
Encore cet après-midi, direction et intersyndicale se sont retrouvées pour un nouvel échange. Une longue conversation. « Au bout du compte, nous avons fini par obtenir de la direction la question suivante : Sur quelle enveloppe voulons-nous négocier? Notre réponse est claire, les grévistes sont prêts à discuter de l’enveloppe à condition qu’elle s’articule autour de deux points : une revalorisation des bas salaires et une prime exceptionnelle« , a affirmé Yannick Bernardeau, porte-parole de l’intersyndicale.
Au terme de cette conversation, rapportée par la suite à l’ensemble des grévistes, l’intersyndicale a la sensation que la direction a fait un pas en avant et est désormais prête à ouvrir les négociations : « Nous avons le sentiment qu’après une semaine de grève, elle a la volonté d’en sortir« , a souligné Yannick Bernardeau.