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Grève: Des employés de la banque postale vivent mal le plan de restructuration

Une trentaine d'agents de la banque postale ont dressé un piquet de grève ce matin devant la Poste de la rue Maréchal Leclerc, à Saint-Denis. Le syndicat Sud-PTT dénonce un manque d'effectif, des mauvaises conditions de travail et un manque de transparence au niveau des embauches. La directrice du centre régional des services financiers étant absente, le syndicat attend son retour pour demander une table ronde. Si aucune réponse n'est apportée à leurs revendications, il promet de durcir le mouvement.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 07 juin 2012 à 11H47

Près de 30 agents du centre régional des services financiers de la Poste ont manifesté leur malaise devant un piquet de grève ce matin rue Maréchal Leclerc, à Saint-Denis. Le manque d’effectif, les suppressions d’emplois, la mutualisation des services, les mauvaises conditions de travail et « le manque criant de formation » auraient pour conséquence « une augmentation du taux des congés maladie », indique Eric Taochy, secrétaire départemental de Sud-PTT. « Mes collègues sont à bout », dénonce le syndicaliste qui demande « plus de transparence » de la part de la direction. « La direction nous avaient annoncé 160 agents à temps complet. Et quand on lui demande de nous faire part du cadre de référence, elle nous annonce finalement le chiffre de 150 agents », regrette le syndicaliste.

« Stop aux suppressions d’emplois déguisées », ajoute Eric Taochy, qui précise que « le nombre d’heures supplémentaires explose, ce qui montre bien qu’il y a un manque de personnel ». Depuis la logique de mutualisation des services de la structure mixte, « les fiches de postes ne sont plus respectées ». Selon le syndicaliste, les charges de travail sont lourdes, « sans que soit respecté le grade de l’agent », regrette le militant.

Le syndicat espère qu’une table ronde lui sera accordée par la directrice de la banque postale, Hélène Robert, actuellement hors du département et qui sera de retour la semaine prochaine. « Nous avons marqué le coup aujourd’hui », précise Eric Taochy, qui promet de se mobiliser à nouveau si aucune réponse n’est apportée à leurs revendications.

 

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