« Par la suite, les mines vont se renfrogner, les caractères se durcir face à la difficulté de la course »
L’accueil est assuré depuis une dizaine de jours et 700 coureurs avec leurs accompagnants ont déjà été réceptionnés. « Les gens arrivent ici assez confiants. C’est souvent le rêve d’une vie de sportif, de faire le Grand Raid. Ils sont souvent très surpris de l’accueil, nous sommes la seule course de cette importance à le faire » explique Jean-Louis Dresti, le chef du poste accueil du Grand Raid.
Robert Chicaud, Président du comité savoure ce moment privilégié pendant lequel les participants sont détendus. « Par la suite, les mines vont se renfrogner, les caractères se durcir face à la difficulté de la course. La Réunion est une île qui a le sens de l’hospitalité et plus on donne plus on reçoit« .
Il y a des millésimes, des bons crus et des moins bons
Patricia, quant à elle, participera à la Mascareignes, qui fait 60km. « La mission pour moi va être de finir la course. Je me suis blessée l’année dernière, rupture des ligaments croisés et fracture du ménisque donc je ne suis pas énormément entraînée. Derrière je suis accompagnée de deux autres amies qui font la Mascareignes également et mon mari et un autre ami font le Grand Raid.«
Une fois la course finie, les familles ne comptent pas reprendre l’avion directement. « On est enchantés d’être ici en famille, nous allons rester jusqu’à la semaine prochaine pour profiter de l’île avec les enfants, ils sont ravis ».
Pour cette année, pas de pronostic pour Robert Chicaud, qui estime qu’« il y a des millésimes, des bons crus et des moins bons. On ne peut pas préjuger à l’avance. Tous les ingrédients sont là, les gens sont disponibles et heureux et le temps est parfait. Après, ce sont eux qui font la course.«