Gilbert Annette a lancé sa campagne, ce samedi 19 octobre, avec un meeting qui a réuni eviron 1.000 militants socialistes dans la salle Candin, au Moufia.
Candidat à sa réélection, le maire de Saint-Denis s’est surtout attaché à faire la promotion de son bilan. Tandis que les députées Monique Orphé et Ericka Bareigts ou encore l’adjoint au maire Philippe Naillet, ont livré quelques salves contre l’ancienne municipalité tout en défendant le mandat de Gilbert Annette.
Gilbert Annette, Monsieur « 90% »
« Je suis très fier de dire à la population que nous avons réalisé 90% des engagements que nous avions pris en 2008. C’est énorme. Aucune commune, aucune équipe municipale ne peut afficher un tel bilan« , a expliqué Gilbert Annette au moment de prendre de la parole, en fin d’après-midi.
Le maire de Saint-Denis a indiqué s’appuyer sur une équipe municipale qui a « un savoir-faire, une expérience » et compte pour convaincre à nouveau les Dionysiens continuer à appliquer sa « méthode« , basée selon lui sur deux piliers : la « confiance » et « l’écoute permanente de la population ». « Ce qui est le plus important, c’est le respect de sa parole et le respect de ses engagements. La vérité triomphera et la vérité, c’est la qualité de notre bilan !« , a-t-il lancé.
Le bilan, c’est justement Ericka Bareigts, Monique Orphé ou encore Philippe Naillet qui l’ont présenté et défendu. « Trente engagements sur 33 ont été réalisés« , a expliqué pas peu fière la députée de la première circonscription, soulignant les efforts faits par la municipalité pour l’éducation, la propreté de la ville, ou encore dans la lutte contre l’insécurité.
« Saint-Denis, une belle princesse endormie… »
Philippe Naillet, adjoint au maire et vice-président de la Cinor, a énuméré quelques uns des « grands projets » de Gilbert Annette. Mais a d’abord livré une charge contre l’ancien maire René-Paul Victoria. « Quand nous sommes arrivés en 2008, Saint-Denis était une belle princesse, mais une princesse endormie. Pendant sept ans, ils (l’équipe de R-P Victoria, ndlr) n’ont pas été capables de sortir un seul projet d’envergure pour Saint-Denis« , s’est-il indigné.
A contrario, des grands projets réalisés par Gilbert Annette, Philippe Naillet en trouve pléthore : il cite l’Espace Océan « un projet exceptionnel et moderne« , la rénovation du quartier des Camélias, le Coeur Vert Familial ou encore la Cité des Arts, qui vise à « démocratiser la pratique culturelle avec le théâtre, la danse ou encore des résidences d’artistes« . Tant de projets qui ont pu émerger selon Philippe Naillet grâce à la « vision et la compétence de Gilbert Annette ».
Monique Orphé a quant à elle souligné que la municipalité avait pris « cinq mesures d’urgence » à son arrivée aux commandes de Saint-Denis. « Recréer du lien avec la population« , en organisant tous les samedis des rencontres entre les élus de quartiers et leurs résidents, La baisse de 20% des indemnités des élus, « ce qu’aucune commune n’a fait« , soutenir le tissu associatif en augmentant « de 20% en six ans le budget dédié aux associations« , l’ouverture de la piscine ou de la médiathèque le dimanche, ou encore l’attribution d’un 13e mois au personnel communal non titularisé. Un personnel communal selon elle « méprisé » par l’ancienne municipalité.
« A 100% pour Saint-Denis »
Gilbert Annette, pour le lancement de sa campagne, n’a pas dit un mot au sujet de ses potentiels adversaires. Et pas grand chose de plus sur son futur projet . Tout juste a-t-il expliqué vouloir continuer « à développer Saint-Denis » pour en faire « une grande ville culturelle » et « une capitale économique« . Le temps des annonce viendra après… Le projet, a-t-il expliqué, sera détaillé dans quelques semaines. « Nous reviendrons vers vous pour le présenter« , a lancé le maire de Saint-Denis à ses militants.
Gilbert Annette a toutefois trouvé son slogan de campagne : »100% pour Saint-Denis« . Le message est clair : Annette se concentre sur Saint-Denis, et uniquement sur Saint-Denis. « Le 30 mars, le bail se termine. Mais nous pouvons conquérir un nouveau bail !« , a poursuivi Gilbert Annette. Avant de conclure, chaleureusement applaudi par la foule : « Aujourd’hui, la bataille électorale est lancée ! ».