Son élection n’est pas une surprise. Le sénateur UMP et ancien président du Sénat, Gérard Larcher, a été réélu à la présidence de la haute assemblée, un poste qu’il avait déjà occupé entre 2008 et 2011. Il a recueilli 194 voix et a devancé au deuxième tour le socialiste Didier Guillaume (124 voix) et la communiste Eliane Assassi (18 voix), seule femme candidate.
À l’issue de son élection, Gérard Larcher a indiqué qu’il fallait « donner au Sénat plus de force, plus de voix, montrer que le bicamérisme est indispensable à l’équilibre de nos institutions ».
Pour lui, le Palais du Luxembourg doit être le lieu d’une « opposition constructive » et, dans ce but, le sénateur des Yvelines n’exclut pas la possibilité de discuter avec la gauche.
[En tant que président du Sénat]urlblank:http://www.senat.fr/role/orga.html#c580673 , Gérard Larcher exerce une fonction hautement symbolique. En effet, comme le prévoit l’article 7 de la Constitution, en cas de décès ou de démission du président en exercice, c’est lui, en tant que deuxième personnage de l’État au niveau constitutionnel, qui assure pendant une durée de « vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus » l’intérim présidentiel.
Il peut également saisir le Conseil constitutionnel et/ou le Conseil d’État s’il estime qu’une loi lui paraît non-conforme.
De plus, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale ou de l’utilisation de l’article 16 de la Constitution (qui donne en période de crise, les « pleins pouvoirs » ou « pouvoirs exceptionnels » au président de la République), il devra être consulté par le chef de l’État.