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Gérald Maillot a annoncé officiellement que St-Denis allait garder la présidence de la CINOR

Mardi dernier, Gérald Maillot a invité à déjeuner tous les élus de Saint-Denis siégeant à la CINOR au restaurant « L’Austin« , dans la Technopole. Entre l’examen de deux dossiers, il leur a confirmé son intention de se maintenir à la présidence de la CINOR l’an prochain, et donc de ne pas respecter la règle de la […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 27 septembre 2015 à 17H11

Mardi dernier, Gérald Maillot a invité à déjeuner tous les élus de Saint-Denis siégeant à la CINOR au restaurant « L’Austin« , dans la Technopole.

Entre l’examen de deux dossiers, il leur a confirmé son intention de se maintenir à la présidence de la CINOR l’an prochain, et donc de ne pas respecter la règle de la présidence tournante qui veut que chaque maire (ou son représentant) assure la présidence pour deux ans, avant de laisser la place à un autre. Gérald Maillot avait lui même succédé en juillet 2014 à Maurice Gironcel et il aurait dû laisser la place en 2016 à Jean-Louis Lagourgue.

Selon l’élu qui nous a rapporté ses propos, Maurice Gironcel aurait même affirmé en avoir déjà informé le préfet.

La règle de la présidence tournante avait été instaurée entre les trois maires en fonction à la création de la CINOR en 2001 : Michel Tamaya, Maurice Gironcel et Jean-Louis Lagourgue. Un engagement avait été signé par ces trois maires au nom de leurs communes respectives et déposé en préfecture. Mais comme la confiance n’était pas aveugle, il avait été prévu qu’aucune ville ne devait disposer à elle seule de la majorité, de façon à être certain qu’aucun maire ne serait tenté de vouloir se maintenir à la présidence.

Gérald Maillot estime que la récente réforme du mode de scrutin qui fait que dorénavant, les élus communautaires sont élus directement au suffrage universel direct, et non plus désignés par les conseils municipaux, a rendu caduc l’accord de 2001. Et pour « acheter » les quelques voix qui lui manquaient pour obtenir la majorité, il lui a suffi d’offrir -avec les fonds de la collectivité- quelques voyages ou voitures de fonction à quelques élus « fragiles » pour être certain de disposer d’une majorité pour voter pour son maintien, le moment venu.

Ce sont Jean-Louis Lagourgue et Maurice Gironcel qui vont apprécier ! L’ambiance risque chaude dans les années qui viennent au sein du conseil communautaire ! Reste à savoir si Sainte-Marie et Sainte-Suzanne ne vont pas être tentés de quitter la CINOR, comme Saint-Joseph et Saint-Philippe envisagent de quitter la CaSud…

Lors de la même réunion, Gérald Maillot a également annoncé que la CINOR renonçait à la construction d’un téléphérique entre le centre-ville et la Montagne, pour se concentrer sur celui devant relier le Chaudron à Bois-de-Nèfles…

 

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