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GIHP: Grève de la faim contre le « harcèlement moral » du directeur

Isabelle Baillif est en grève de la faim depuis ce matin. Arrivée devant les locaux du GIHP (Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques), association de services à la personne, dans le Bas-de-La-Rivière, elle compte « aller jusqu’au bout » pour se faire entendre.   Cela fait 24 ans que la mère de famille est salariée du […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 19 juillet 2017 à 12H12

Isabelle Baillif est en grève de la faim depuis ce matin. Arrivée devant les locaux du GIHP (Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques), association de services à la personne, dans le Bas-de-La-Rivière, elle compte « aller jusqu’au bout » pour se faire entendre.
 
Cela fait 24 ans que la mère de famille est salariée du GIHP. Après avoir alerté le Conseil départemental et l’inspection du travail, elle traîne aujourd’hui le directeur du GIHP, Fabrice Souprayenmestry, devant les Prud’Hommes pour « harcèlement moral ». Elle l’accuse de « l’empêcher de travailler » : elle n’aurait en effet plus accès à internet, à sa boîte mail ou à la photocopieuse.
 
Au GIHP depuis 1999, le directeur aurait été menacé de licenciement en 2003. S’il a finalement gardé son poste, Isabelle Baillif et plusieurs autres salariés étaient « sur la liste des personnes contre lui ». Ont suivi, selon les collègues et anciens collègues venus la soutenir, une vingtaine de licenciements « de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec sa façon de faire ». Elle, déléguée syndicale MDPS (Mouvement pour la Défense Prud’homale et Salariale), s’est vu retirer de la direction et donner un poste « polyvalent ».

Une vingtaine de salariés l’attaquent aux Prud’Hommes
 
Plusieurs arrêts maladie et dépressions plus tard, Isabelle Baillif « ne tient plus ». Elle demande de pouvoir travailler mais également la démission de Fabrice Souprayenmestry.
 
Parmi les collègues venus la soutenir, certains sont en CDI, d’autres en CDD ou contrats d’avenir. Tous sont allés aux Prud’hommes pour « harcèlement moral » ou « non-renouvellement de contrat ». « Pression », « atteinte psychologique », « contrats non renouvelés sans heures supplémentaires ni congés, payés »… Ils seraient une vingtaine en tout, à « souffrir », sur la cinquantaine d’employés de l’association.

 

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