La vie est un long fleuve tranquille avec son lot de moments de bonheur et des choses beaucoup moins agréables.
On aspire tous à une vie confortable et on se bat tous les jours pour essayer de vivre le plus harmonieusement possible.
Les amis, ça va, ça vient au gré du temps, des épreuves.
Et aujourd’hui la notion de famille est malmenée.
Des broutilles ou de véritables colères ? Ce qui aux dires de nos parents et ancêtres devait servir de refuge, de tremplin pour pouvoir rebondir est synonyme d’insécurité, de détresse, d’exclusion.
Comment se fait-il qu’à la mort des parents, les membres d’une même famille se déchirent au point de ne plus communiquer.
Le pire, c’est le silence, la disparition pure et simple, comme d’un coup de gomme qui ne serait pas magique, celle- la.
Quel crime, quel drame y a -t-il eu pour en arriver à s’ignorer de la sorte ?
Comment peut-on continuer à fêter des événements comme si de rien n’était alors qu’il y a ces chaises vides, ces absents qui rappellent à chaque fois que quelque chose ne va pas.
Bien sûr il y a des comportements pathologiques et destructeurs, mais le sont-ils tous. ?
Ces alliances qui génèrent les exclusions sont-elles acceptables sans qu’on ne se pose jamais de questions ?
Je vois beaucoup de souffrance, inutile, parfois, car elle ne libère pas et elle reste empreinte de culpabilité, d’une part, de sentiment d’injustice d’autre part, à tort ou à raison.
Noël approche, les fêtes en général, avec son lot de détresse. Espérons qu’un vent de paix souffle sur la terre, ramenant les choses à leur juste place et apaisant les esprits.
Personne ne devrait se retrouver sur le bord de la route.
Rien ne justifie le manque de solidarité, de fraternité, on ne peut pas vivre serein devant la souffrance de l’autre, d’autant plus quand c’est sa famille.
Frères et sœurs, maladie d’amour disait RUFO, oui, alors ça doit pouvoir se soigner avec un peu de bonne volonté, d’intelligence, du cœur surtout.