Espace ouvert propice aux échanges et à la discussion, le Grand forum a pris ses quartiers sur les hauteurs boisées de la Providence, à Saint-Denis.
Le Grand forum invite des personnalités à débattre sur des thématiques de réflexion scientifique, économique, sportive, culturelle ou encore sur le traitement de l’information. Avec des invités prestigieux conviés chaque année, comme Stéphane Diagana (2006), Jacques Attali (2007), Pierre Haigneré (2008), Jean-Marie Colombani (2009), Claude Allègre (2010) et l’économiste Eric Le Boucher en 2011, le Grand forum ne passe jamais inaperçu, dans les allées verdoyantes du siège social du Crédit Agricole où se tient l’événement.
Cette année encore, un hôte de marque a répondu à l’appel des partenaires, dont SFR Réunion, pour faire de ce rendez-vous culturel un passage obligé pour tous ceux qui veulent s’ouvrir au débat et à l’échange d’idées, au cœur de la Réunion. C’est donc Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture, qui se prêtera à cet exercice de libre style. Il planchera sur le thème imposé « Culture et Civilisation » devant un auditoire de 500 invités, demain vendredi à partir de 18 heures, au Parc Jean de Cambiaire, au siège de l’établissement bancaire à la Providence.
Conférence grand public samedi sur le campus du Moufia
Pour Frédéric Mitterrand, « les pratiques culturelles » subissent de plein fouet « une révolution numérique« . « Tout est changé aujourd’hui, la façon d’appréhender la culture ou la façon de la construire, dans un monde en perpétuelle évolution« , développe-t-il.
Ce Grand forum privé sera suivi, le lendemain, d’une conférence grand public cette fois, le samedi 22 septembre à l’amphithéâtre Elie à 10 heures, sur le campus du Moufia de Saint-Denis.
Frédéric Mitterrand, de part son « expérience de ministre« , sait désormais « rester prudent » avant de dire quelque chose et, un large sourire glissé aux coins des lèvres, il nous confie, avec un brin d’humour, « préférer la définition de Jean Yann sur la culture« : « La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale« …