La nouvelle n’est pas encore officielle, mais les personnes concernées sont déjà au courant : Françoise Vergès ne sera plus présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, fonction à laquelle elle avait été nommée par Nicolas Sarkozy.
Nous avons déjà relaté à plusieurs reprises les manoeuvres de Françoise Vergès et de son père Paul pour tenter de lui conserver ce hochet qui doit offrir de beaux avantages au vu de l’ardeur qu’elle a mis pour le garder (lire « [Françoise Vergès accusée de manigances pour obtenir des missions gouvernementales rémunérées et des récompenses]urlblank:http://www.zinfos974.com/Francoise-Verges-accusee-de-manigances-pour-obtenir-des-missions-gouvernementales-remunerees-et-des-recompenses_a51962.html » et « [Papa Paul va donner un coup de main à fifille Françoise]urlblank:http://www.zinfos974.com/Papa-Paul-va-donner-un-coup-de-main-a-Fifille-Francoise_a51997.html « .
Jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute selon un observateur parfaitement au courant du dossier, Françoise Vergès a tout fait pour tenter de conserver son poste. En compagnie de Paul Vergès, elle est notamment intervenue à plusieurs reprises auprès de Jean-Marc Ayrault, au point que certains sont même allés jusqu’à parler de harcèlement. Le père et la fille avaient même cru un moment avoir remporté la victoire quand le Premier ministre, de guerre lasse, avait fini par leur céder.
Malheureusement, quand Jean-Marc Ayrault il y a quelques jours a appelé Victorin Lurel, celui qui devait officiellement prendre la décision, pour lui dire qu’il souhaitait voir Françoise Vergès être prorogée à son poste, ce dernier lui a répondu qu’il avait déjà annoncé à Myriam Cottias, une professeur membre sortante du précédent comité, que c’est elle qui allait être nommé à ce poste et qu’il n’avait pas l’intention de se déjuger. D’autant, a-t-il fait remarquer, qu’il avait déjà reçu Françoise Vergès et lui avait déjà fait part de sa décision.
La mort dans l’âme, Françoise Vergès a dû se résigner à la défaite. Mais, toujours d’après notre informateur, elle aurait alors fortement insisté pour obtenir une compensation financière à la perte de son poste. Aurait notamment été évoquée la création d’une chaire universitaire très rémunératrice. Nous verrons bien ce qu’il en est et vous vous doutez bien que nous allons suivre ce dossier avec une particulière attention…