Après les événements de Guadeloupe, Nicolas Sarkozy avait promis le 19 février dernier des Etats généraux dans chaque collectivité d’outre-mer, pour débattre « sans tabous » des grands enjeux de territoire, qu’ils soient économiques, sociaux, culturels mais aussi identitaires ou institutionnels. Il est même prévu d’y évoquer d’éventuelles évolutions statutaires.
Nicolas Sarkozy souhaitait faire de ces Etats Généraux, « la plus grande consultation jamais réalisée en outre-mer« , avec un calendrier de mise en œuvre étalé sur 3 mois.
Il avait désigné le préfet Richard Samuel, un Guadeloupéen, comme « chef de projet » de ces Etats généraux, pour assurer le pilotage de l’ensemble de l’opération au sein du gouvernement, en étroite liaison avec les présidents d’exécutifs locaux.
A charge ensuite pour le gouvernement de désigner, auprès de chaque préfet, un responsable de projet. C’est ce poste qui pourrait être dévolu à Françoise Vergès.
Ces États généraux sont destinés à « remettre à plat l’ensemble des politiques publiques en outre-mer« . Ils pourraient se tenir « avant la mi-mai » à Paris.
Le calendrier ensuite devrait être le suivant : avant la fin du mois de mars, une série d’ateliers animés par des personnalités élues ou issues de la société civile sera organisée dans chaque département.
En avril, une journée de synthèse des ateliers, dans chaque département, permettra de faire le point des travaux.
Sur la base des conclusions des Etats généraux de l’outre-mer, le chef de l’Etat prévoit de réunir le conseil interministériel de l’outre-mer « avant la fin du mois de juin« .