Il est 15h30, toute la famille de Jacques Caillé est là pour lui rendre un ultime hommage. Ses enfants, sa femme, ses frères et soeurs arrivent à la cathédrale de Saint-Denis. A l’intérieur, la foule est déjà compacte. Que se soit la famille, les amis, les connaissances du monde économique, politique ou les anonymes, tous ont voulu témoigner de leur sympathie auprès de la famille.
Dans la foule, ont pouvait distinguer Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, René-Paul Victoria, ancien député-maire de Saint-Denis, André Thien-Ah-Koon, conseiller général et régional, Maximin Chane-Ki-Chune, ancien PDG du Quotidien, et bien d’autres encore.
« Jacques Caillé était un homme moderne et libre (…) Un artiste, un philosophe, un homme bien »
Monseigneur Gilbert Aubry et le père Glénac ont officié à deux pour cette cérémonie religieuse. « Aujourd’hui, en cette cathédrale, c’est la mort et la vie qui nous rassemble (…). Tous ont voulu saluer Jacques Caillé comme en témoigne aujourd’hui les fleurs, la présence de nombreuses personnes liées par l’amitié ou le travail« , prononce Monseigneur Aubry devant la foule massée dans la cathédrale.
Hasard malheureux du calendrier, ce mercredi est la Saint-Jacques. Une des petites filles de Jacques Caillé a tenu à lire la lettre de Saint-Jacques Apôtre avant de conclure, terrassée par l’émotion : « Je voudrais vous remercier d’avoir pu faire cette lecture et ainsi honorer mon grand-père« .
Tour à tour, Michel et François Caillé se sont succédés. Michel Caillé avait écrit pour l’occasion un poème en forme d’hommage à son père quand François a tenu à lire un message reçu, parmi tous les messages de sympathie, par la famille. « Jacques Caillé était un homme moderne et libre. (…) Un artiste, un philosophe, un homme bien (…)« , fait lecture François Caillé au micro. A peine cette lecture terminée que ce dernier a tenu à s’excuser auprès de son père pour ne pas avoir lui-même rédigé cette lettre. « Je sais je suis paresseux, mais je n’avais pas suffisamment de talent pour l’avoir écrit et je tenais à le faire devant cette foule immense« , explique-t-il au micro. « Papa tu es la haut et ne change rien de ce que tu as fait« , ajoute-t-il.
Après plus d’une heure et demie d’une cérémonie à la mémoire de Jacques Caillé, ce dernier est allé rejoindre le caveau familial à Saint-Denis.