François Hollande avait l’air encore un peu plus ravi-ébahi que d’habitude hier sur les photos immortalisant sa rencontre « historique » avec Fidel Castro. Son visage respirait la béatitude absolue, heureux qu’il était de marquer -dans son esprit- l’Histoire en étant le premier dirigeant occidental à rencontrer l’ex Leader Maximo, faisant du même coup la nique à Barack Obama pourtant seul responsable de la fin de l’isolement de l’île.
Cette attitude est symptomatique de l’état d’esprit d’une grande partie de la Gauche-bobo, qui habite le 16ème arrondissement à Paris, mais qui rêve de « révolution » et s’endort tous les soirs en se remémorant les « exploits » de Fidel Castro et de Che Guevara. Quitte à fermer les yeux sur les atteintes aux Droits de l’Homme, sur la tyrannie du régime et sur la terreur que Fidel Castro et sa police faisaient régner sur le pays, n’hésitant pas à envoyer en prison tous ceux qui osaient ne pas penser comme eux.
François Hollande avait parfaitement négocié son passage aux Antilles, avec notamment une condamnation sans équivoque de toutes les formes d’esclavage, passées et présentes, sans pour autant tomber dans une repentance ridicule. Dommage qu’il ait oublié à Cuba qu’il n’était plus un simple militant boutonneux, mais le chef d’état d’un grand pays qui pèse sur la scène internationale et dont les actions sont -encore- regardées de près partout dans le monde.