« Monsieur le Directeur régional,
La CGTR-Finances publiques attire votre attention sur un courrier des lecteurs publié dans Le Quotidien du samedi 17 mars 2012 (voir ci-joint).
Cet article est insultant, calomnieux et diffamatoire à l’égard des agents des Finances publiques de La Réunion.
Il contribue aussi à l’escalade dans l’apologie de la violence en justifiant l’usage de fusils dans nos bureaux. C’est un véritable appel au meurtre. Après les évènements tragiques du Tampon le 03 mai 2011 et les multiples incidents qui s’en sont suivi sur différents sites, il est inconcevable de laisser passer ce genre de propos sans réagir. Comment les personnels, notamment chargés de l’accueil, pourront-ils continuer à aller travailler avec « la peur au ventre ».
La CGTR-fInances publiques vous demande de porter plainte dans les plus brefs délais contre l’auteur(e) de ce courrier. Il est du devoir de l’Administration d’assurer la protection et la sécurité de ses salariés contre ce type d’agression. Il faut en finir avec ces comportements belliqueux et irresponsables, c’est la dignité et la conscience professionnelle des agents qui est en cause.
La CGTR-Finances publiques vous demande aussi de communiquer par tous les moyens disponibles et avec fermeté à l’attention de la population en rappelant les missions des services des Finances publiques, à savoir l’application des décisions adoptées par les élus du peuple (députés, maires,..). Ce ne sont pas les agents des Finances qui votent les impôts et taxes, ce sont les élus. L’Administration des Finances publiques et ses agents ne font que mettre en œuvre leurs décisions et ne peuvent en assumer les responsabilités.
Au delà des insultes et des incitations à la violence que nous ne pouvons tolérer, cet article met en évidence la dégradation de la qualité de notre Service public depuis la fusion des administrations des Impôts et du Trésor, dont le seul but était de supprimer encore et toujours des emplois publics au détriment des usagers. Voila le résultat ! »
Le secrétaire départemental
Pierrick OLLIVIER