Les quotas sucriers garantis par l’Europe s’achèvent en octobre 2017. Leur non-renouvellement serait une catastrophe pour des milliers de planteurs réunionnais. L’Etat français a pris du retard dans sa demande à Bruxelles de lui permettre d’octroyer une subvention supplémentaire de 38 millions d’euros, histoire de compenser cette fin des quotas.
Le risque est donc grand de voir cette autorisation ne pas arriver pas à temps et que ce soient nos planteurs qui fassent les frais de cette bévue gouvernementale. D’où l’idée du PCR de demander à la Région et au Département de garantir cette somme à la filière canne, voire même à s’engager à verser cette aide supplémentaire à la place de l’Etat si ce dernier venait à manquer à sa parole, pour quelque raison que ce soit.
Cette demande du PCR est assez incompréhensible de la part d’un parti qui reproche vertement au président de la Pyramide inversée sa décision de financer partiellement la continuité territoriale, au motif qu’il s’agit là d’une compétence de l’Etat et qu’il ne revenait pas, selon lui, à la Région de la subventionner.
Suppléer les carences de l’Etat serait donc acceptable pour la filière canne et pas pour la continuité territoriale? J’aimerais bien que Paul Vergès m’explique sa logique..