Aujourd’hui, de nombreux sites de la filière Canne-Sucre sont bloqués par les syndicats planteurs, empêchant ainsi toute activité économique.
Ces blocages sont inacceptables. Les industriels dénoncent cette stratégie jusqu’au boutiste : tout est fait pour que les discussions ne puissent pas reprendre.
Des sites assiégés, paralysie économique.
Ce matin, la CGPER a bloqué l’entrée du site de la sucrerie du Gol, empêchant les salariés de se rendre sur leur lieu de travail.
De leurs côtés, la FDSEA et les JA ont fixé un ultimatum au personnel de la sucrerie de Bois-Rouge exigeant qu’ils évacuent leur poste de travail dans les 30 minutes. En cas de refus d’obtempérer, la FDSEA et les JA ont indiqué qu’ils envahiraient les lieux.
Ces mêmes syndicats ont réitéré cette méthode inacceptable sur les sites du siège de Tereos, d’eRcane et du Syndicat du Sucre, forçant également les salariés à quitter leur poste.
De fait, les activités de Tereos sont paralysées, ce qui rend totalement impossible la préparation de la campagne sucrière. Les sites des centrales thermiques (Albioma) et des distilleries (Savanna et Rivière du Mât) sont aussi impactés : leur fonctionnement est ralenti puisque les entrées et sorties sont rendues impossibles.
Des comportements incompréhensibles et des méthodes inadmissibles.
Les industriels sont révoltés face à ces blocages. En effet, la préfecture a proposé hier de mettre en place une nouvelle méthode de travail. Des réunions doivent se tenir en bilatéral avec les différents acteurs. Ces réunions doivent permettre à tous d’exposer leurs arguments.
Organiser des blocages systématiques et prendre les salariés en otage, c’est agir de façon inacceptable et signifier une volonté de ne pas discuter.