La CGPER a été reçue par le préfet ce lundi après-midi, suite à la levée du blocage des deux usines sucrières de Bois-Rouge et du Gol. Pendant ces quatre jours de blocage, les syndicalistes demandaient des garanties sur les aides européennes après la suppression des quotas sucriers en 2017 et que la convention-canne qui prend fin en 2015 ne soit pas prolongée inchangée.
C’est en assurant que les aides seraient maintenues jusqu’à cette date que le préfet a obtenu la fin du blocage. La réunion au sein de la préfecture avait pour but de discuter des nombreuses craintes des syndicalistes, qui sont sortis satisfaits: « C’est la première fois qu’un préfet s’est tant investi », affirme Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER. « La convention-canne prendra fin le 1er juin 2015 et la prochaine sera modifiée. Un avenant sera négocié avant la fin de l’année et on en discutera dès le 6 août (la prochaine réunion du Comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre, ndlr)« .
Concernant « l’après 2017 », « on continue à travailler dessus », précise-t-il. Pour Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’agriculture, « Ça se fera en deux étapes. Nous avons une marge de manœuvre pour négocier l’avenant, et une garantie d’aides jusqu’en 2017 pendant que l’on se prépare à la fin des quotas ».
Quant à la fermeture de l’usine de Bois-Rouge, « Ce n’est pas possible, insiste Jean-Yves Minatchy, ce serait la fin des emplois et de la filière ».