Numéro 1 française de sa catégorie (-48kg), Laëtitia Payet décide de faire un break jusqu’en juin pour devenir agent immobilier.
Ne bénéficiant pas de conventions, un contrat de travail d’une ou plusieurs années liant une entreprise publique ou privée à un athlète de haut niveau qui perçoit ainsi un salaire et bénéficie d’un détachement, la triple médaillée européenne se trouve dans une situation financière instable. « Je ne touche que 800 € par mois de la Fédération grâce à une bourse, soit à peine plus que ceux qui ne sont pas en équipe de France. Ce n’est plus possible! », explique la Réunionnaise dans le Parisien.
Licenciée à Villemomble (Seine-Saint-Denis), elle est la seule judokate ayant disputé les Jeux olympiques à ne pas avoir de convention alors que certains bénéficiaires n’ont aucune médaille, précise-t-elle.
Suite à leur rencontre, Jean-Claude Senaud, le directeur technique national, lui a garanti que la Fédération avait tout fait pour essayer d’améliorer la situation de la championne. « Mais il m’a dit aussi que, avec mon joli sourire et ma tchatche, je réussirais dans le secteur de l’immobilier… »