C’est désormais une certitude, Jean-Bernard Caroupaye ne remettra pas les pieds à l’IPR (Intersyndicale des Professionnels de la Route). Ce dernier a été débouté par le tribunal de grande instance, hier, de sa demande d’annulation de l’élection de la présidence remportée par Michel Allamèle. Mais le patron de la FNTR (Fédération Nationale des Transporteurs Routiers) n’a pas dit son dernier mot.
Ce vendredi matin, telle une démonstration de force, il présentait lors d’une conférence de presse les membres de sa nouvelle structure, KDI Réunion (Kollectif pour la Défense des Intérêts de la Réunion). Si le collectif est principalement constitué de professionnels de la route, les sujets abordés sont beaucoup plus vastes. Jean-Bernard Caroupaye dévoile une fois de plus ses idées de grandeur en ne se résolvant pas seulement pour défendre ses « compagnons de route » mais toute la population réunionnaise.
Face à de nombreux sympathisants et aux représentants de la presse, une vingtaine de personnes, portant chacune le message de son syndicat, association, mouvement… s’est exprimée pour exposer les maux de la société réunionnaise. Forcément, l’ordre du jour était conséquent, les revendications portant aussi bien sur le gel des dettes sociales et fiscales que sur les emplois verts, le niveau de vie, la jeunesse, la route du Littoral, le RSTA, la préférence régionale, la banque publique d’investissement, l’exonération de la TVA pour les auto-écoles, la bouteille de gaz…
Une plateforme de 10 revendications devrait être remise au Préfet. Le collectif demande la mise en place d’une réunion de concertation, prêt à descendre dans la rue en cas d’absence de réaction de la part des autorités.