Fabrice Hoarau relaxé pour « fânage de tracts »
L’affaire avait fait grand bruit lors de la dernière campagne des législatives. Un groupe de partisans de Fabrice Hoarau, semant des tracts du côté de Piton Saint-Leu, tombe nez à nez avec le clan adverse, celui des partisans de Thierry Robert. Les voitures fabritiennes sont taxées par les militants robertiens ; quelques râlés poussés […]
Ecrit par Jules Bénard – le jeudi 23 janvier 2014 à 16H44
L’affaire avait fait grand bruit lors de la dernière campagne des législatives. Un groupe de partisans de Fabrice Hoarau, semant des tracts du côté de Piton Saint-Leu, tombe nez à nez avec le clan adverse, celui des partisans de Thierry Robert.
Les voitures fabritiennes sont taxées par les militants robertiens ; quelques râlés poussés traditionnels en pareil cas ; bref, le tout-venant. Voici quelques semaines, le clan Robert obtenait un non-lieu car le kidnapping de voitures est mal défini par le Code pénal.
Fabrice Hoarau, lui, avait comparu pour les tracts semés sur la voie publique la veille du scrutin. Formellement prohibé, cela va de soi. Ce qui avait fourni sur un plateau à Me Rémy Boniface une occasion en or de se livrer à un de ces exercices de haute voltige qu’il affectionne tant : « Qui a donné l’ordre de fâner ? Sûrement pas mon client ! » Et ça a marché :
Fabrice Hoarau est relaxé des chefs de la poursuite. Ce qui a rassuré son avocat sur deux points au moins : et d’une, on peut confondre deux articles du Code sans en périr forcément ; et de deux… s’il veut changer de métier, il peut envisager sereinement une carrière de fildefériste.