« M.Patrick Malet, conseiller général de La Rivière, nous a récemment fait part de sa perte de foi dans la création de la commune de La Rivière.
La commune ne se fera pas, selon lui. La 25eme c’est “l’Arlésienne”, etc. Déçu, M. Malet? Ou…soulagé? On se le demande, à le voir prendre la chose avec humour et détachement, montrant ainsi qu’en réalité, il n’a jamais voulu de la Commune de La Rivière.
Cette position est affligeante, mais elle n’est pas surprenante: tandis que tout le monde était sur le pont, que nous avions multiplié les procédures, soulevé un par un les obstacles juridiques, travaillé auprès des services de l’Etat et fait le maximum pour que ce vœu de la population, qui date de la fin du 19e siècle puisse enfin se réaliser, Monsieur Malet n’a pas montré le bout de son nez. Est-ce étonnant? En 1989, il s’était déclaré « contre » la création de la Commune. On voulait croire que son ralliement à ce projet d’intérêt collectif: on avait tort.
Ainsi, M. Malet, Conseiller général de La Rivière, est parti “bat’carré” à l’autre bout du monde, durant toute la période d’enquête publique…N’ayant donc strictement rien fait pour la commune, il a tout de même annoncé qu’il serait candidat, si jamais les efforts déployés (par les autres) pour la construire aboutissaient.
En clair: je ne me mouille pas pour que vous ayez une commune, mais si vous en avez une, votez pour moi. Cette posture n’est pas respectueuse des électeurs; elle ne l’est pas non plus vis-à-vis de ceux qui espèrent. Or, c’est d’espoir, d’esprit positif et de mouvement dont auront besoin les Rivièrois dans leur future proche. Un future proche qui verra la naissance de la commune de La Rivière, car je tiens à l’affirmer: la commune se fera, malgré ceux qui espèrent le contraire ou se complaisent dans les jérémiades et la complainte.
Nous voulons de La Rivière, les riviéroises et riviérois veulent de La Rivière. Tout, aujourd’hui indique que ce rêve est à portée de main, et il est bien dommage que M. Malet tente, dans la dernière ligne droite, de démoraliser la population, au lieu de mettre sa fonction au service de cette réalisation civique. Comment Monsieur Malet pourra-t-il demain nous dire qu’il souhaite être maire d’une commune dont il s’est moqué ouvertement jusqu’aux derniers jours, et dont il n’a jamais souhaité la réalisation? Nul doute qu’il trouvera les arguments; reste à savoir s’il parviendra à convaincre… »
